opéra de Tours La Princesse Jaune de Camille Saint-Saëns & Djamileh de Georges Bizet, Direction musicale Laurent CAMPELLONE Mise en scène Géraldine MARTINEAU de la Comédie-française. Quel bonheur de rouvrir enfin la rubrique opéra de ToursEtCulture! Il y avait bien eu le festival de réouverture au printemps dernier, des captations, mais le manque d’opéra se faisait vraiment sentir! Au festival d’Avignon, Contre-temps et Le 66 ! Victoria Duhamel en avaient été de bons révélateurs….alors, direction de le grand théâtre de Tours avec beaucoup d’impatience ! Info et réservations (c’est jusqu’au 5 octobre!) : operadetours.fr
opéra de Tours La Princesse Jaune de Camille Saint-Saëns & Djamileh de Georges Bizet
Une première rencontre avec ces oeuvres méconnues avaient pu se faire lors des portes-ouvertes et répétitions publiques organisées lors de journées du patrimoine. Je suis ravie que ces répétitions publiques aient fait leur grand retour à l’opéra de Tours, ce sont des moments passionnants, découvrir le travail des chanteurs mais aussi des éclairagistes ou des accessoiristes, des techniciens comme des costumières, à la fois très instructif et très agréable, un grand merci à toute l’équipe pour cette opportunité!
Et quelle bonne idée d’avoir ressorti de l’oubli ces deux oeuvres! Un fil conducteur dans le thème (l’amour, toujours! mais aussi l’ailleurs, l’oreintalisme, autre temps, autres lieux, autres moeurs…) les rapproche tout comme leur date de création, elles ont été créees en 1872 à l’Opéra-Comique à Paris à trois semaines d’intervalle! Saint-Saëns et Bizet font également appel au même librettiste, Louis Gallet. Autant dire que leur rapprochement en une même soirée fait sens!
Alors pourquoi se précipiter à Tours d’ici mardi pour voir ces oeuvres ?
Pour leur rareté d’abord, et la curiosité de la découverte! Ce n’est pas tous les jours que l’on peut entendre ces pièces, non ?
Pour la baguette de Laurent CAMPELLONE, le nouveau directeur de l’opéra de Tours qui peut (enfin!) y diriger son premier opéra, et qui nous offre là avec l’orchestre une bien belle soirée!
Pour découvrir une nouvelle facette de Géraldine Martineau, que je connaissais comédienne (depuis peu à la Comédie-Française) et qui pour sa première mise en scène à l’opéra réussit une très belle entrée en matière, juste, sobre et élégante (et une mention particulière au travail des lumières de Olivier OUDIOU qui magnifie le décor et les chanteurs) .
Pour voir se confirmer le talent de jeunes chanteurs tels le ténor Sahy Ratia que l’on retrouve dans les deux oeuvres, Philippe-Nicolas MARTIN et le grand plaisir de retrouver à Tours la mezzo Aude Extrémo, impressionnante en Djamileh ! Quel bonheur pour les oreilles !
Et parce que le monde de la culture a plus que jamais besoin de nous… il reste des places, les premiers prix sont à 13 euros, et pour les moins de 28 ans, le tarif dernière minute est à 7€, ça vaut le coup, non ?
La Princesse Jaune & Djamileh
Info et réservations (c’est jusqu’au 5 octobre!) : operadetours.fr
La Princesse jaune : avec Léna Jenny DAVIET et Kornélis Sahy RATIA
Djamileh : avec Djamileh Aude EXTRÉMO, Haroun Sahy RATIA, Splendiano Philippe-Nicolas MARTIN, Marchand d’esclaves Maxime LE GALL, Danseuse Sonia DUCHESNE
Coproduction Bru Zane France, Opéra de Tours, Angers Nantes Opéra, l’atelier lyrique de Tourcoing, Opéra de Toulon
Direction musicale Laurent CAMPELLONE
Mise en scène Géraldine MARTINEAU de la Comédie-francaise assistée d’Elizabeth CALLEO
Scénographie Salma BORDES, Chorégraphie Sonia DUCHESNE, Costumes Léa PERRON, Éclairages Olivier OUDIOU
La Princesse jaune est le troisième opéra de Saint-Saëns et témoigne de l’engouement des artistes français pour le Japon. L’histoire se passe en Hollande, où Léna et son cousin Kornélis s’abandonnent à la rêverie. Sous l’influence de la drogue, le jeune homme rêve d’une princesse japonaise idéalisée, et Léna, amoureuse de lui, tente de le ramener à la réalité en lui chantant son amour…
L’action de Djamileh de Bizet, inspirée du poème Namouna d’Alfred de Musset (1832) prend place en Égypte. Le sultan Haroun s’est lassé de sa favorite, Djamileh, qui va regagner son amour grâce à une soirée de fête…
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J’étais déjà convaincue, franchement j’ai tellement envie de renouer avec les spectacles!
ça fait du bien !
Hello,
Si je n’avais pas été aussi loin, je m’y serai rendued’autant que le prix est très accessible. Sur Paris, les places sont hors de prix lorsqu’on veut être bien placé.
Belle journée
c’est un vrai avantage de la province!
Les prix peuvent pas mal s’envoler à Tours aussi! ^_^
Bon, j’y étais, le Saint Saens est sympa sans plus, mais le bizet vraiment bien, et Aude Extremo mérite à elle seule qu’on y aille!
oui il faut bien choisir sa catégorie :)!
En effet, des pièces inconnues. Quelle chance ! L’opéra de Tours me fait envie.
il y a une belle programamtion!