TOUT SEMBLAIT IMMOBILE – Nathalie Béasse

CDR Tours avril 2014

Mise en scène et scénographie : Nathalie Béasse
Avec : Camille Trophème, Étienne Fague, Érik Gerken
Création lumière : Natalie Gallard
Décors Etienne Baillou
Peinture Julien Parsy.

Le public vient assister à une conférence autour du conte. Ils sont trois conférenciers, ils nous racontent, ils nous expliquent, puis tout commence à glisser vers la forêt.
Ces conférenciers entrent dans leur propre récit, et deviennent les personnages de leurs recherches littéraires. Chaque événement, produit par des chutes, ouvre la porte de l’imaginaire et nous fait entrer petit à petit dans un autre espace….
 
La première partie, l’entrée des comédiens, puis les présentations, et le début de cette conférence qui dérape, avec trois personnages caricaturaux au possible,  est celle que j’ai préférée, c’est juste, c’est drôle (et l’on pense à quels souvenirs de rencontres universitaires….! )
Je suis moins retrouvée dans la fin, mais c’est aussi le but, de nous perdre dans cette forêt, et de réfléchir sur ce que véhiculent les contes traditionnels.

On passe des mots au corps pour exprimer les grands thèmes des contes, et toute leur cruauté. On glisse du langage savant des universitaires que l’on n’écoute pas, au pétrissage de la terre, aux corps costumés, aux chutes d’objets , et à la musique aussi. Un petit air reste d’ailleurs en tête en sortant du spectacle… « Ich habe meine mama verloren »…

J’en retiendrai tout particulièrement le jeu des comédiens et la qualité du travail de bruitage, à partir de gobelets en plastique et autres fermetures éclairs… de quoi donner envie aux nombreux enfants présents dans la salle d’en reproduire à la maison et de prolonger le jeu!

5 commentaires

  1. C'est la grande mode en ce moment de se réapproprier les contes, mais c'est intéressant à comparer !

  2. Bonjour, J'ai vu sur votre site web que vous chroniquiez des romans. J'ignore si ce nom vous dit quelque chose, mais l'auteur Marie Caron vient de publier un drame répondant au nom de : « Maintenant et à travers les temps ». Je vous laisse découvrir ci-après le synopsis : Un soir de janvier glacial et enneigé, Antoine Morel, chirurgien à l'hôpital Saint-Gabriel, emprunte, comme chaque jour, la nationale 67 qui le ramène chez lui, au Mont Cassel. Pressé de retrouver la chaleur de sa demeure, Antoine oublie ce soir-là ses règles de bonne conduite et devient le pantin d'une mauvaise attraction. Quand il se réveille à l'hôpital quelques heures plus tard, il découvre avec stupeur qu'il a mis une vie en danger. De qui s'agit-il ? Est-ce l'œuvre de Kismet* ? *Kismet : terme utilisé en turc et dans le monde arabe pour se référer au destin. Je vous communique également des liens susceptibles de vous intéresser : http://www.mariecaron.net/http://www.amazon.fr/Marie-Caron/e/B00EDH2YBE/ref=ntt_dp_epwbk_0www.facebook.com/Marie.Caron.EcrivainEn effet, vous trouverez ma démarche sans doute audacieuse ou culottée… mais, je suis les actualités de cette romancière depuis ses débuts et je dois avouer que ses écrits mériteraient qu'on fasse sur eux la lumière qu'ils méritent. J'ai été bouleversé par l'histoire d'Antoine Morel et je vous invite à découvrir ce récit. J'ignore quel genre de livre vous aimez, mais comme il m'est arrivé de le lire ou de l'entendre : il ne faut pas seulement donner aux lecteurs ce qu'ils aiment mais aussi ce qu'ils pourraient aimer. Je trouve que ce serait vraiment formidable pour cette auteure qu'on parle de son livre et d'en faire une chronique. J'espère ne pas vous avoir déranger avec ce message. Je comprendrai que vous puissiez ne pas apprécier les posts « publicitaires ». Mais, vous savez ce que c'est, quand on est fan de quelqu'un… :)Je vous souhaite une bonne journée, Amicalement, A.

  3. C'est vrai Anne, j'aime d'ailleurs souvent lire les parodies et autres contes détournées dont regorge la littérature de jeunesse! Quand à Marie Caron je vais suivre les liens pour découvrir son travailbonne soirée!

  4. Cela m'aurait beaucoup intéressée car je travaille beaucoup l'art dramatique avec mes élèves. Et la déconstruction du conte traditionnel est vraiment intéressant.

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