Les heures souterraines de Delphine de Vigan

Chaque jour, Mathilde prend la ligne 9, puis la ligne 1, puis le RER D , chaque jour, elle pointe, à la même heure, dans une entreprise où on ne l’attend plus.
Thibault travaille pour les Urgences Médicales de Paris. Chaque jour, il monte dans sa voiture, se rend aux adresses que le standard lui indique. Thibault connaît mieux que quiconque les petites maladies et les grands désastres, la vitesse de la ville et l’immense solitude qu’elle abrite.
Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Autour d’eux, la ville se presse, se tend, jamais ne s’arrête. Autour d’eux s’agite un monde privé de douceur.
Mon avis:
Un roman à la base qui correspond à tout ce que je n’aime pas : j’aime lire pour m’évader du quotidien, j’aime les histoires qui finissent bien… Autant le dire tout de suite, ici, on est en plein dans la vraie vie.
Sa violence, harcèlement moral d’un côté, solitude, misère, des destins tragiques et la violence des rituels quotidiens… et pourtant, une fois commencé impossible de reposer le livre avant la dernière ligne tard dans la nuit…
La sobriété de l’écriture, la justesse des vies décrites… C’est le troisième livre de Delphine de Vigan lu et j’aime beaucoup!

6 commentaires

  1. Comme tu le dis, il expose la vie quotidienne et c'est bien le plus effrayant. Tout est décrit avec finesse. J'adore Delphine de Vigan.

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