Exposition Vivian Maier… dans la série mieux vaut tard que jamais, un retour sur cette exposition au Musée du Luxembourg… l’année dernière, mettant en lumière les photographies de Vivian Maier née le 1ᵉʳ février 1926 à New York et morte le 21 avril 2009 à Chicago.

Entre ses auto-portraits, ses scènes de la vie américaine croquées sur le vif, mais aussi l’exposition d’appareils photos lui ayant appartenu, j’avais trouvé cette exposition très complète avec près de 300 objets exposés. En quelques petits panneaux, on redécouvre les détails de sa vie comme ses liens avec la France dont sa mère était originaire et où elle reviendra séjourner à plusieurs reprises.  

Tout en travaillant durant près de quarante ans comme gouvernante et nourrice à domicile, principalement à Chicago, solitaire et indépendante, Vivian Maier a consacré tous ses moments de liberté à la photographie et pris plus de 150 000 images. En 1951, elle devient gouvernante d’abord à New York puis à Chicago en 1956. Elle réalise énormément de clichés mais développe peu ses photos, entassant les négatifs. Après sa mort, les négatifs retrouvés sont développés et révèlent son talent.

Son sens de la composition est assez fascinant, et en même temps, l’expo questionne : Vivian Maier n’a jamais vu la plupart des photos que le visiteur découvre, n’a pas choisi lesquelles exposer, lesquelles mettre de côté. On ne peut donc s’empêcher de se demander quels choix auraient été les siens, quels recadrages auraient été effectués…

On passe ensuite à une série de portraits, beaucoup d’enfants également, on redécouvre la vie américaine, entre ségrégation, misère et beauté… elle immortalise les sans-abris, les miséreux, et n’hésite pas à ridiculiser les riches!

Elle a également réalisé quelques clichés couleurs et petits films qui complétaient cette exposition.

Si vous voulez en savoir plus, je vous conseille le livre Une femme en contre-jour Gaëlle Josse qui lui est consacré.