Palmyre, l’irremplaçable trésor, Paul Veyne

Mon petit mot

Après le marquant Confiteor, il me fallait une pause avant de revenir au roman, de peur de trouver bien simplette la prochaine histoire!

J’ai donc choisi ce voyage virtuel dans la cité symbole de Palmyre en compagnie de l’historien Paul Veyne.
Un petit livre (j’ai parfois eu une impression de « trop court » au fil des pages, j’aurais aimé en savoir encore plus, j’ai d’ailleurs complété ma lecture par quelques recherches sur le web)  qui permet de se remettre les idées en ordre concernant l’histoire de la ville et ces multiples influences , grecques, romaines, arabes… les tribus du désert, la Perse, l’araméen, le commerce, les religions, mais aussi cette Zénobie que l’histoire a peut-être un peu oubliée … jusqu’aux tragédies actuelles.

Le livre est dédié à Khaled al-Assaad, directeur des antiquités de Palmyre de 1963 à 2003, décapité par Daech en août 2015. Opposer la culture à la barbarie. La mémoire à la tragédie.
Un livre pour ne pas oublier.
 » ne vouloir connaître qu’une seule culture, la sienne, c’est se condamner à vivre sous un éteignoir. »

L’essentiel y est, à quelques approximations (voir erreurs comme cet empereur Valentin au lieu de Valérien) près, un bon livre point de départ avant de consulter des publications plus poussées… pas facile de trouver un bon ouvrage de « vulgarisation » comme on dit.

Quelques photos trouvées sur le web au fil de mes recherches complémentaires à la lecture:

le théâtre romain de Palmyre

Palmyra, view from Qalaat Ibn Maan, Temple of Bel and colonnaded axis

La nécropole et ses tours

des vestiges réduits pour l’essentiel à l’état de poussière en cette année 2015

11 commentaires

  1. Je ne l'ai pas encore lu mais il me fait bien envie. Et pourtant j'ai comme une certaine appréhension, peut-être de découvrir tout ce qui a été perdu de ce site à valeur universelle, en si peu de temps, de cette manière.

  2. c'est assez terrible en effet, mais heureusement, le livre reste très historique, centré sur le passé de la cité. Je te le conseille!

  3. Dommage pour les coquilles historiques venant de la signature de Paul Veyne ! Je suppose que c'est l'éditeur qui est à incriminer.

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