PRIX NO’BELL / Jocelyn Bell

PRIX NO’BELL, un spectacle consacré à Jocelyn Bell, à voir au théâtre de la Reine Blanche Avignon

Pour retrouver toutes mes chroniques du festival d’Avignon, mes coups de coeur et mes conseils, c’est ici : Quels spectacles voir au festival d’ Avignon OFF 2023 ? conseils sélection et incontournables et Que voir au festival d’ Avignon IN 2023, pièces à ne pas manquer ?

Après avoir mis à l’honneur Marie Curie, Élisabeth Bouchaud, physicienne, actrice et dramaturge a eu l’excellente idée de lancer la série Flammes de science, des spectacles conçus autour de femmes injustement oubliées de l’histoire.

Les deux premiers (tous deux visibles au théâtre de la Reine Blanche Avignon cet été) mettent en lumière respectivement pour l’un Lise Meitner ( dans exil intérieur) et pour celui-ci Jocelyn Bell. Jocelyn Bell est la découvreuse du premier pulsar mais c’est son directeur de thèse Antony Hewish qui obtient le prix Nobel pour cette découverte, alors qu’il l’avait bien peu soutenue au départ.

Jocelyn n’était alors qu’étudiante, peu sûre d’elle, complexée tout autant que passionnée, peinant à se faire une place dans ce monde d’hommes, autant dire qu’il lui était bien difficile de revendiquer cette découverte pour elle… à peine même d’en avoir l’idée. Il y avait pourtant Jane, sa colocataire, étudiante en théologie pour tenter de la pousser à se mettre en avant, en vain. Le duo des deux jeunes femmes fonctionne très bien, et donne beaucoup de vie à ce spectacle.

Merci à Elisabeth Bouchaud pour les redécouvertes de ces grandes scientifiques et pour l’intégration des sciences à la scène de théâtre !

Et si comme moi vous n’êtes pas très au point sur les pulsars, vous en sortirez avec un peu plus de connaissances scientifiques en plus (rien de rébarbatif, allez-y sans crainte) !

PRIX NO’BELL au festival d’Avignon

infos et réservations du 7 au 25 juillet – Relâches : 12, 19 juillet à 13h00

de Elisabeth Bouchaud

Mise en scène : Marie Steen

Avec : Clémentine Lebocey, Roxane Driay, Benoit Di Marco

Lumières : Philippe Sazerat, Scénographie : Luca Antonucci, Costumes : Muriel Delamotte, Son : Stéphanie Gibert, Vidéo : Guillaume Junot, Musique : Anne Germanique