Vers le zéro déchet en Touraine , cuisine, salle de bain, vacances…

Tendre au zéro déchet à la maison et au travail, opter pour un mode de vie plus sain, consommer local, bio, éthique, s’engager dans une transition écologique, toutes ces préoccupations font peu à peu leur chemin.

Je dis bien d’ailleurs tendre vers, je ne me fixe pas le zéro déchet comme but réel, mais comme prise de conscience et motivation à une réduction de mes déchets et aux changements de mes habitudes de consommation. Quand j’ai commencé, je me disais que si déjà mes poubelles non recyclables diminuaient d’un tiers, je serais sur la bonne voie. Et au final, j’ai dépassé assez rapidement cet objectif… et me suis attaquée aux autres poubelles aussi, car le recyclage n’est pas la panacée non plus (transport, consommation d’énergie, et recyclage limité pour certains déchets). Comme quoi ce n’est pas si compliqué!

Mon déménagement l’année dernière a été un déclic supplémentaire, que de superflu dans les cartons! Et un nouveau logement avec deux pièces en moins, tri nécessaire! L’occasion d’une prise de conscience de ce qui est vraiment utile et de faire de nombreux dons à des associations de récupération et recyclage au passage!

Je publie régulièrement sur Instagram quelques photos en lien avec ce thème, cela faisait longtemps que cet article était commencé sur le blog, ce reconfinement aura été l’occasion de le poursuivre! Il sera évolutif, comme la démarche, je le complèterai au fil de mes avancées. Et si vous avez des idées et conseils à partager, n’hésitez pas! Si vous avez des questions, n’hésitez pas non plus!

garde manger zéro déchet
garde manger zéro déchet

Par où commencer pour se lancer dans la réduction des déchets ?

Rien que se poser la question, c’est déjà être prêt! On ne va pas révolutionner son mode de vie d’un seul coup, on peut commencer pièce de la maison par pièce de la maison, par thème (dans le sport, l’activité pro…), ou tout simplement au fil des courses! Car c’est bien là le noeud du problème… il va falloir peut-être d’abord revoir ses habitudes côté magasins…

Ensuite, on observe sa poubelle tout simplement! On note sur une semaine, un mois, ce qui la compose. Et on va chercher ce qui va être le plus facile à remplacer par autre chose… Une prise de conscience qui fait souvent réfléchir!

Au début, j’ai carrément supprimé les poubelles de la maison. Dans mon ancien logement, j’avais juste laissé le bac à déchets compostables sous l’évier et pour le reste il fallait aller jusqu’au garage où se trouvait les bacs pour les papiers, verres, poubelle jaune et poubelle noire. De quoi réfléchir sur chaque déchet en allant l’y mettre : pouvait-il être évité dès l’achat en choisissant du vrac ou un produit de meilleur qualité plus durable ou encore recyclable ? Était-il vraiment utile ? Selon le type de déchet, ne pourrait-il pas resservir à quelque chose ? Peut-il être donné, réutilisé , transformé ?

Je découpe régulièrement des parties des choses jetées à la poubelles qui peuvent servir. Soyez imaginatifs! Les petites têtes non compostables des brosses à dents en bambou pourront servir pour le ménage des coins difficiles d’accès, les chaussettes trouées seront autant de chiffon à chaussures voir de lingettes à vaisselle… Un vieux legging troué se transformera en partie en lavettes, en tawashi , une autre jambe en pochon pour sandwich ou baguette sans besoin de 50 coutures !

Un exemple d’un de mes premiers changements : thé zéro déchet

Mon coin thé zéro déchet, thé acheté en vrac, sachet en coton bio lavable pour le faire infuser. Et les indispensables gourdes et bouteilles en verre pour les déplacements et pouvoir emporter thé chaud ou thé glacé au fil de la journée. Il existe aussi des modèles permettant de faire infuser des fruits, des plantes… c’est vraiment simple et facile!

thé zéro déchet

Où faire ses courses zéro déchet en sud Touraine – Loches et Tours ?

https://epicerie-minimaliste.fr/

Deuxième déclic pour moi, l’arrivée près de chez moi à Loches d’un magasin bio et vrac et surtout d’une épicerie vrac MiniMaListe sur le marché, qui a ensuite ouvert une boutique où elle vend de nombreux produits en bocaux consignés et où je peux trouver également de nombreux produits d’hygiène et de beauté, de très bons conseils en prime !

https://epicerie-minimaliste.fr/

Ces boutiques complètent idéalement le marché donc ainsi qu’un magasin de producteurs locaux où j’allais déjà et de nombreux magasins de proximité ( fromagerie, thé et douceurs, boucherie, cadeaux…) . Parce qu’il faut reconnaître qu’entre la théorie et le côté pratique… il y a parfois un sacré fossé!

Jusque là, il fallait que je fasse 45 kms pour me ravitailler en vrac (à Tours, on a le choix côté boutiques vrac : épicerie vrac sur la Branche, day by day, au tour du vrac, biocoop , coop nature) , je faisais un gros plein tous les deux ou trois mois, mais je complétais entre deux avec de l’emballé classique en essayant de choisir en priorité des emballages recyclables, verre, métal et en fuyant ceux qui mélangent plusieurs matériaux ce qui les rend impossible à recycler. Si vous êtes du côté de Descartes, Ligueil… il y aussi http://www.tournvrac.com/ A Amboise, c’est O p’tit vrac, bref, de plus en plus de boutiques un peu partout, cela facilite les choses! Sans parler des paniers de producteurs et autres AMAP. Plein d’infos ici aussi https://www.zerodechettouraine.org/

retour de courses de chez Biocoop avec mes petits sacs en coton bio et les bocaux prêts à être remplis!

Première mission donc : faire le tour des commerces de proximité pour repérer ceux qui vendent du vrac et ceux qui acceptent vos contenants au rayon boucherie et fromage par exemple et au marché. Pour le reste, il y a des choix à faire : ne vaut-il pas mieux parfois du local sous plastique que du vrac qui vient du bout du monde ? Pour le non alimentaire, on se tourne régulièrement vers les boutiques de seconde main et autres braderies, bon pour la planète et le porte feuille!

Les bases du zéro déchet :

  • refuser ce dont on n’a pas besoin / lutter contre la surconsommation, le gaspillage…
  • réduire ce dont on a besoin / redécouvrir un mode de vie plus minimaliste et par conséquent plus économique, privilégier des produits à usages multiples, plus durables, privilégier qualité et éthique à la quantité
  • réutiliser ce qu’on possède déjà, transformer, réparer, détourner les utilisations, acheter du seconde main
  • composter et recycler tout ce qui peut l’être, bien trier ses déchets, vérifier régulièrement les changements qui peuvent intervenir dans ce qui est à mettre ou non dans la poubelle jaune par exemple.

Je vais donc vous proposer quelques thématiques à travers lesquelles je me suis doucement lancée vers une réduction du contenu de ma poubelle!

Un premier geste au passage : le stop-pub sur la boite aux lettres ! J’ai trouvé le mien ici https://www.stoppub.fr/annuaire/

zéro déchet stop pub

Astuces zéro déchet dans la salle de bain

C’est par là que j’ai commencé! Parce qu’il faut aussi se faire plaisir dans cette démarche, et partir à la recherche de produits à la fois clean côté composition, zéro déchet, et tant qu’à faire bon pour la peau et les cheveux, c’est une phase très sympa!

salle de bain zéro déchet

Désormais, dans mon armoire de salle de bain, il y a des produits vendus dans des contenus en verre ou des emballages cartons ou sans, mais c’est surtout les compositions qui m’ont intéressée. Fini les gels douches, shampoings liquides, crèmes et leurs bouteilles plastiques et compositions douteuses, désormais c’est savon de Marseille pour la cuisine et, pour la salle de bain, j’ai pioché dans les marques disponibles dans mes commerces de proximité.

J’utilise ainsi un savon au lait d’ânesse d’une savonnerie locale du Loir et Cher, l’asinerie de la Vallée et le Chérubin, savon à froid , surgras de Clémence & Vivien. Un produit 100 % naturel, vegan, à base d’huile d’olive, de coco, de karité, de ricin et de tournesol, que j’utilise pour le corps, le visage et les cheveux. Un tout en un que je recherchais au départ pour les voyages et qui a finalement trouvé sa place au quotidien pour les jours où je suis pressée! Pourquoi ceux là ? Parce que ce sont ceux que je trouve dans les magasins que je fréquente, pas d’achat web, donc pas de colis et d’emballage associé, tout simplement!

Attention! Ne vous jetez pas sur le premier savon et shampoing solide venu! Certains sont bourrés de colorants, parfums de synthèse et autres tensioactifs tout droits issus de la pétrochimie, ou viennent du bout du monde… n’oubliez pas de lire les étiquettes! Même chose aussi pour le savon de Marseille, le premier que j’ai acheté sans trop regarder contenait de l’huile de palme… non, huile d’olive, et sans additif chimique, conservateur ou parfum, c’est très bien!

Pour les autres jours (enfin, 2 ou 3 shampoings par semaine maximum d’ailleurs) , pour les cheveux c’est shampoing et après-shampoing solide des savons de Joya, vendu dans un emballage  en cellulose de bois compostable . Le shampoing mousse bien, démêlage facile, ça me va! C’est aussi dans cette marque que j’ai testé le dentifrice solide pour accompagner ma brosse à dents en bambou. On mouille la brosse, on la frotte sur le bloc, et zou!

De plus en plus de fabricants se mettent à faire des produits plus respectueux de l’environnement, peut-être avez-vous une savonnerie près de chez vous ? Il n’y a plus qu’à tester pour trouver celui qui conviendra le mieux à votre peau!

Je suis passée également à la coloration végétale pour les cheveux, beaucoup d’huiles végétales (jojoba, argan, nigelle, coco, ricin) et essentielles composent la base de mes produits, pour les soins de la peau comme du visage, un côté petit chimiste qui me plait bien! J’ai fait trois mélanges que j’utilise au quotidien, un pour le jour, un pour la nuit et un pour les cheveux. Mes cheveux qui étaient très secs s’en portent beaucoup mieux, et côté peau, moins de petits boutons à déclarer!

Et il y a aussi des petits accessoires pour remplacer leur prédécesseur en plastique au fur et à mesure de leur usure, peigne en corne, oriculi en bambou pour remplacer les coton-tige, porte-savon en luffa, sac à savon, … tout ce qui peut être aussi des idées cadeaux utiles !

Du nouveau dans la salle de bain zéro déchet et – ou minimaliste ?

Mise à jour : les petits nouveaux de l’été 2021 :

Un rasoir de sécurité à la lame qui se change à la place des tubes de crème dépilatoire ou autres rasoirs jetables et un déodorant de chez Endro applicable au doigt et au parfum très discret, ce que j’apprécie. Une composition clean et un bocal en verre recyclable consigné. On peut soit le rapporter en boutique, soit le garder pour le réutiliser en pot à verrines, à coulis ou autres délices! Je les trouve dans mon épicerie MiniMaListe, parfait pour moi!

Mise à jour printemps 2022:

Au fur et à mesure du remplacement des produits finis, voici les derniers entrés dans la salle de bain :

Un nouveau déodorant solide dans un format idéal pour les voyages, un savon au beurre de karité tout doux dont je vais couper un morceau également pour les voyages, avec un sac pour le faire sécher et une pochette en tissu imper pour le transport. Egalement un nouveau shampoing solide en format voyage qui aux premiers essais semble permettre de se passer d’après-shampoing, le tout dans l’objectif d’alléger encore ma trousse de toilette de voyage!

Je me suis aussi lancée dans la fabrication de tawashi avec Mission récup’ Vinciane Okomo, au fil des tissus de récup, plusieurs sont arrivés dans la maison, j’ai aussi acheté des éponges lavables plus absorbantes, et tous passent régulièrement à la machine à laver.

Bref, la poubelle de la salle de bain ne risque plus de déborder !

Zéro déchet et hygiène féminine, lingettes lavables , serviettes hygiéniques, culottes menstruelles , mouchoirs, essuie-tout…

Une autre étape vers le zéro déchet, on remplace peu à peu les produits à usage unique par du lavable réutilisable! Plus cher à l’achat au départ bien sûr, mais vite rentabilisé! Si vous vous débrouillez en couture, pas de difficultés, si comme moi… bof, on se tourne vers des couturières locales !

Un stock de vieux torchons et vieilles serviettes de toilette récupérés me sert de lingettes pour le ménage et d’essuie-tout. Deux panières sous l’évier, avec aussi mes sacs d’achats en vrac, j’ai de quoi faire pour un moment! Pour le corps, je n’ai jamais cessé d’utiliser les bons vieux gants de toilette, et pour le visage, c’est désormais carrés lavables d’une couturière de la région.

A ce terme de ma démarche vers le zéro déchet, ma poubelle de salle de bain restait quasiment vide… sauf une semaine par mois. Vous voyez ce que je veux dire ? Sans parler du budget que représentent les protections périodiques jetables dans une vie de femme!

Je suis donc passées aux serviettes hygiéniques et protèges slip lavables, complétés par des culottes menstruelles pour la nuit. J’ai opté pour une “transition” par étapes : d’abord lavable pour les nuits et la maison ou les sorties courtes uniquement, avant de passer le cap total! Mon petit côté parano me fait doubler pour le jour du plus gros flux serviette lavable sur une culotte lavable, de même pour la nuit.

Zéro fuite, zéro odeur, zéro sensation d’humidité, au final c’est juste un cap psychologique à franchir! Et côté confort, pour faire du sport par exemple, c’est très agréable aussi! J’avais autrefois des brûlures de frottements avec les serviettes hygiéniques jetables classiques, quand je pratiquais l’équitation de façon intensive, je regrette de ne pas avoir franchi le cap avant !

Je me suis tournée vers deux marques pour les culottes de règles pour commencer : Dans ma culotte et Fempo. La Fempo  se compose d’une doublure 100% coton, en contact avec la peau, d’un intérieur absorbant en bambou anti-bactérien et anti-odeurs et d’un tissu imperméable et respirant en polyester et PUL et enfin d’un extérieur en polyamide.
La version Dans ma culotte est assez similaire en composition . Seul l’aspect extérieur change, coton également pour cette marque. Les deux sont confortables à porter, discrètes, et font le job!

zéro déchet hygiène féminine serviette hygiénique lavable

Pas mal de marques s’y mettent, bien vérifier la composition et l’origine des matériaux avant de se lancer. Il faut prévoir plusieurs culottes et serviettes pour chaque cycle, en fonction du temps de lavage-séchage, avec des capacités d’absorptions différentes pour s’adapter au début-fin de cycle comme au grand flux. Le stock s’est constitué peu à peu jusqu’à pouvoir faire un cycle entier. L’entretien n’est franchement pas compliqué, on rince à l’eau froide, et zou, à la machine! Pas de sèche-linge en revanche d’où un petit stock à prévoir.

J’ai aussi un stock de mouchoirs en tissu lavable, pour les nez qui coulent du genre transition froid-chaud ou yeux qui pleurent , c’est toujours ça d’économisé !

Conseil zéro déchet dans la cuisine

Tout commence par les courses : achats au maximum en vrac, qui nécessitent une petite organisation : contenants pour faire les courses (sac à vrac lavables, boites…) et pour le stockage (bocaux…). Là encore, on y va petit à petit!

Côté contenus , j’ai d’abord revu le petit déjeuner : au revoir les sachets de thé emballés individuellement et les muesli sous plastique, place aux sachets lavables à thé et aux céréales, graines et fruits secs en vrac, de quoi me faire mes muesli et granolas moi même et varier les plaisirs matinaux, tout en évitant les additifs et autres sucres ajoutés!

Je suis aussi très vite passée aux achats en vrac pour la farine, les pâtes, la semoule, le riz, les lentilles…. et tout ce qui est graines et fruits secs. Pas de problème de conservation et je les trouve dans ma zone de course habituelle. Et à mon grand étonnement, j’ai découvert que certains produits étaient moins chers ainsi que ceux que j’achetais avant en grande surface traditionnelle suremballés! Pour d’autres, c’est en effet un peu plus cher, mais je peux du coup prendre juste la quantité nécessaire, pas de risque de gaspillage!

Et au passage, je n’ai pas acheté un seul bocal vide pour le stockage, tout est de la récup! Ce n’est peut-être pas aussi joli que dans certains garde-manger, mais c’est en accord avec mes principes. J’avais déjà un lot de boîtes à céréales plastique, du temps où j’achetais mes céréales suremballées que je transvasais dans ces boites juste pour la conservation ou pour ranger certains produits dans le frigo… Désormais, elles accueillent du vrac, et je les remplace progressivement par du verre au fur et à mesure de l’entrée de bocaux à la maison. Quand je dois acheter emballé un produit que je ne trouve pas en vrac, je privilégie l’emballage verre qui me permet de réutiliser ensuite le contenant (huile de coco, confiture, miel, pâte à tartiner…).

zéro déchet cuisine

zéro déchet et cuisine anti gaspillage

Je cuisine aussi un peu différemment, en essayant d’utiliser complétement les produits, par exemple les fanes de radis que je jetais systématiquement et qui sont maintenant utilisées en risotto ou soupe. On trouve de nombreuses idées sur internet pour cuisiner les restes avec souvent de bonnes surprises! Et bien sûr, on fait régulièrement le point sur son stock pour ne pas se retrouver avec des produits abîmés ou périmés, histoire de ne pas rajouter de déchets !

D’autres petits gestes zéros déchets en cuisine

Les composteurs collectifs reviennent en force dans nos villes pour ceux qui n’ont pas de jardin, sans parler des poules pour les déchets alimentaires! On trouve aussi des composteurs d’appartements, version lombric ou non, il y a de multiples solutions aussi!

Et côté serviette de table, tissu lavable bien sûr!

Ce sont ensuite les desserts des jours de travail qui ont été modifiés, je fais de plus en plus de pâtisseries pour le goûter, bref, semaines après semaines, mon garde-manger et mes courses se transforment…

Je mange sur mon lieu de travail, rapidement, en essayant de ne pas mettre de miettes ou jus de fruit partout… Donc j’étais une adepte des compotes et autres desserts industriels suremballés si pratiques à consommer et si désastreux pour l’environnement (et pas franchement terribles côté goût) !

Depuis plus d’un an, les desserts, c’est petits pots maisons et c’est drôlement meilleur! Je les prépare en général à la semaine, de quoi au passage parfumer agréablement la cuisine! En automne hiver, c’est souvent une base de compote (pommes des producteurs locaux si possible, mais aussi banane, des mélanges, suivant les fruits disponibles à la maison, avec un soupçon de cannelle, de quatre épices ou autre cuillère de miel ou sirop d’érable !) sur laquelle j’ajoute selon les jours des noix, des fruits secs, des graines, du granola maison … en piochant dans mes bocaux d’achats en vrac. Vite fait, et quand même meilleur que les fameuses gourdes de compote à boire dont j’étais assez adepte ! Et pas de salissure au travail!

recette zéro déchet

A la belle saison, c’est plutôt une base de graines de chia avec des fruits frais, il peut y avoir aussi de la noix de coco râpée, des riz au lait avec des fruits secs, bref, des vrais desserts gourmands pour prendre le temps de se pauser vraiment à midi! Pour les yaourts (nature uniquement, c’est tellement mieux de rajouter soi-même fruits ou graines ou confiture maison dedans!), en attendant de se lancer dans la fabrication, je les achète désormais en pots en verre plutôt qu’en plastique. Granola maison, gâteau maison pour le goûter, c’est tellement meilleur!

Et côté ménage ?

J’ai déjà parlé des éponges et essuie-tout lavable, pour les produits en tant que tel c’est : vinaigre blanc, bicarbonate de soude, acide citrique, savon de Marseille ( huile d’olive, vérifiez qu’il n’y a pas d’huile de palme dedans je me suis fait avoir au début) , et c’est à peu près tout! Et là enecore, on fait attention au contenant,

Pour la vaisselle, je teste depuis peu tout simplement un savon de Marseille sans glycérine sur une éponge lavable (un côté grattant en toile de jute et un côté éponge en coton) ou un tawashi et vinaigre blanc de temps en temps en rinçage, je suis satisfaite du résultat, vraiment bien dégraissant, contrairement au dernier produit Diy testé, ça semble aussi simple qu’efficace ! Et toujours un petit sac à savon pour les chutes des savonnettes à main qui se finissent ainsi jusqu’au bout.

ménage zéro déchet

Je ne me suis pas encore lancée dans la fabrication de la lessive (que l’on peut aussi acheter déjà en bouteilles consignées ou en vrac dans son propre contenant, tout en ayant un oeil sur la composition) , en revanche, le vinaigre blanc remplace désormais l’assouplissant.

Voilà mes indispensables : un quatuor de choc! On peut aussi les acheter en vrac dans des épiceries locales, mon prochain changement! Vinaigre en bouteille consignée ou vinaigre en vrac si vous apportez votre bouteille et poudres en vrac.

entretien zéro déchet

Le zéro déchet au travail

Là encore, on stocke les déchets sur une semaine et on se réunit devant la poubelle pour constater ce qui est le plus jeté! Et ensuite, on réfléchit à des solutions alternatives! Les gobelets plastiques et autres touillettes à sucre ont déjà disparus, les mugs et tasses des uns et des autres donnent en prime une touche de couleur sympathique au coin cuisine! Même chose côté boîtes des repas dans le frigo et gourdes en tout genre !

gourde mug zéro déchet

Côté bureau, réutiliser le papier au maximum, réfléchir à deux (ou trois ) fois avant d’imprimer un document, remplacer les marqueurs et autres feutres effaçables par des crayons à effacer au chiffon mouillé (chiffon lavable bien sûr!), opter pour des colles et stylos rechargeables… il n’y a pas de petits gestes, tout compte!

Et puis hélas, 2020 oblige, côté masques, là encore on privilégie le tissu lavable!

Le zéro déchet en vacances , au restaurant…

C’est la catégorie où j’ai encore beaucoup de progrès à faire! Les dernières vacances ont permis de réfléchir à quelques points critiques, ça avance doucement !

Côté trousse de toilette, elle a beaucoup réduit! Il suffit de couper un morceau de mon savon à tout faire, visage, corps et cheveux , un sac à savon, la petite boite de dentifrice solide, mes huiles habituelles, et en route!

Route ou rail d’ailleurs, côté transport, quand je peux, j’essaye de privilégier le train comme cet été en Provence!

Côté vacances zéro déchet, j’ai commencé par des pique-niques faits maison transportés dans des boîtes, de la vaisselle lavable et réutilisable, plusieurs gourdes, une housse isotherme et un petit glaçon en plus pour les jours de canicule, une tasse inox, des couverts en bambou, pailles en inox et leur goupillon… Un faible pour la marque  Gaspajoe et leur communication, à la fois pleine d’information et de bonne humeur (on y trouve gourde de toutes sortes, tasse en inox, boites pour transporter le repas, pailles inox…) mais vous avez vu plus haut une Qwetch dont je suis ravie aussi!

Une fois sur place, quelques changements d’habitude aussi au restaurant ! Comme pour le choix du magasin où l’on fait ses courses, choisir le restaurant qui a une éthique appréciée : produits locaux, de saisons, pas de vaisselle à usage unique… Quitte à aller moins souvent au restau et à multiplier les pique-nique entre deux, opter pour la qualité et le respect de nos valeurs.

Et tout au moins, refuser systématiquement les sucres ou petits chocolats emballés qui accompagnent le café, les serviettes jetables (à condition de ne pas avoir oublié la lavable dans le sac!), au buffet du petit déjeuner choisir uniquement les produits qui ne sont pas sous emballage, etc… Tendre vers le Zéro déchet c’est aussi apprendre à dire Non, merci, tout en expliquant pourquoi!

Et apprécier tout particulièrement les établissements qui proposent un petit morceau de gâteau maison avec le café et non pas ces produits suremballés (à gauche l’auberge du cardinal à Descartes, à droite petit déjeuner à l’hôtel en Bretagne, juste le petit pot en verre de la confiture côté poubelle!)

Mise à jour, voici une déclinaison pratique avec le contenu de mon sac à dos :

Qu’emporter pour un séjour d’hiver en sac à dos minimaliste ?

et le contenu de ma trousse de toilette de voyage vers le zéro déchet

Trousse de toilette et règles, voyage sac à dos zéro déchet

Et côté cadeaux ?

Du fait maison, on réfléchit aux emballages et on opte pour des produits locaux !

Au Moulin à thé, ou aux saveurs lochoises, magasin de producteurs où je vais régulièrement, on trouve aussi bien des gourmandises sucrées et salés, des tisanes, du savon au lait d’ânesse local… de quoi faire quelques heureux! Et parmi tous les commerces de Loches, il y a de quoi faire sans passer par internet pour les cadeaux !

Et pourquoi pas aussi un kit pour se lancer dans le zéro déchet ? Lingettes lavables, sacs à vracs, bocaux, de quoi donner envie! Emballé bien sûr dans des pochons réutilisables ou des coupons de tissus!

Et on peut aussi offrir des places de spectacles, une place pour un atelier thématique, une expo, un bon pour massage… il y a tant à faire côté immatériel !

Quelques références pour se lancer dans la réduction des déchets

Des livres de base Mission récup’ Vinciane Okomo Claire le Gal fabrication tawashi pour se lancer en famille, des sites :le groupe facebook local pour l’Indre et Loire, le site de Camille se lance d’une tourangelle passionnée qui donne plein de trucs pratiques et qui n’oublie pas de déculpabiliser en cas d’écarts! Son livre est aussi intéressant par les niveaux qu’il propose pour chaque thème, il est facile d’atteindre le niveau 1, c’est motivant! Un autre incontournable : Zéro Déchet de Béa Johnson.

Une règle! Zéro pression! On fait attention les 3/4 du temps, on se félicite pour les progrès mais on ne culpabilise pas en cas de rechute ponctuelle !

Des lectures sur le zéro déchet et minimalisme

Zéro déchet, zéro pression Céline Portal

BD Ze Journal de la Famille (presque) zéro déchet

Mission récup’ Vinciane Okomo Claire le Gal

Et vous, vous en êtes où dans cette démarche ? Cela vous parle ? Vous avez des conseils à ajouter ? N’hésitez pas!

24 commentaires

  1. Bon, j’ai déjà pas mal avancé! Mais ce n’est pas (encore) 100%, sans complexes.
    Il faudrait que j’achète une yaourtière pour supprimer les emballages yaourts (parce que, les pots en verre, j’en fais quoi? les jeter?) Je récupère les contenants en verre pour ranger ou congeler. Le potage (maison bien sûr) dans les pots de confiture, fermés, renversés, se conservent quelques jours dans le frigo.
    Quand j’achète le thé (en vrac!) j’apporte mes petites boites, pareil pour le fromage blanc (de chèvre) chez le fromager, et sur le marché je réutilise les emballages.
    Pour les déchets compostables, j’ai la chance d’avoir un voisin dont le compost est accueillant.
    Mon super U a un rayon vrac, mais comme je ne vais là bas que rarement… Il existe un magasin aussi, mais à 20 km.
    Les culottes pour une semaine par mois, ça aurait changé ma vie si ça avait existé ‘avant’ que je n’en aie plus besoin (youpee la liberté!:)
    Bien sûr savon de marseille, mais pour le reste j’ai encore des produits ‘chimiques’ , merci de tes conseils.
    Ajoutons vélo ou à pied dès que possible, et plus de viande, et un poil de produits de la mer pour les oméga 3.

    • tu as bien avancé, bravo! Je me mets aussi de plus en plus à la marche à pied, mon objectif depuis la rentrée était d’aller au travail (un peu plus de 20 minutes à pied) à pied au moins une fois par semaine, c’est souvent plutôt un jour sur deux, de petites avancées aussi!

  2. Moi j’ai du mal à trouver des éponges qui me conviennent pour la cuisine.
    Et puis je trouve qu’il faut accepter et avoir conscience que l’on fait des choix arbitraires (et pas uniquement fondé sur tel argument qui serait rationnel). Comme toi, je privilégie le local avant les autres critères pour la nourriture (emballage ou bio, qui ne vient qu’en dernier), mais en fait il y a aussi l’argent, le fait que le magasin soit facile d’accès, avec des horaires qui me conviennent etc. Des trucs qui n’ont aucun rapport, mais qui sont importants à considérer !

  3. Merci pour ton article, quel travail, il est impressionnant de références et simplicité.

    Cela fait quelques années que j’ai commencé mais dans une famille de 5, la transition est forcément autre.
    Ma démarche n’est pas toujours comprise, acceptée, suivie. A commencer par mon conjoint que ça n’intéresse pas il faut le dire et qui fait les courses… D’autant qu’à proximité, il n’y a pas grand-chose, et la voiture est essentielle (je ne conduis pas) Internet offre donc un bon compromis.

    Economiquement, autant sur le long terme, c’est clairement intéressant, autant au début, ça fait mal. Donc le changement est plus progressif. Mais cela n’empêche pas de faire, petit à petit.
    Là j’ai acheté des éponges lavables et un savon pour la cuisine, yapluka!

    Je reconnais quelques marques que j’utilise ou ai testé, ainsi que des comportements similaires (garder les bocaux vides!), cuisiner soi-même, les gourdes, commencer par la salle de bains, le vinaigre blanc est mon ami. J’ai fait ma lessive maison mais n’en suis pas totalement satisfaite (notamment l’impact sur la machine à laver elle-même!)

    Cela vient par vagues aussi, tester, changer, s’habituer, continuer…

    • Merci! C’était très compliqué aussi jusqu’à il y a à peu près un an et l’arrivée d’un camion et d’une boutique avec du vrac près de chez moi. Les réactions sont assez variables dans mon entourage, c’est plutôt dans mon entourage professionnel où les gens sont plus en phase ( deux collègues font leur lessive par exemple), ça permet de se soutenir un peu et d’échanger des idées!

  4. Eh bien, quel article ! Depuis peu je n’utilise plus de bac ou sac congélation pour les restes, mais des bocaux en verre d’anciens produits.

  5. super article!!!
    je trie beaucoup même si dans ma commune il n’y a que 1 poubelle grise, 1 poubelle jaune avec pêle-mêle tout ce qui est recyclable mais laisse à désirer et une pour le verre…
    pour le vrac, il y a longtemps qu’on le fait via magasin bio, bocaux en verre etc. J’ai recyclé tous les bocaux en verre qu’on utilisait autrefois pour les conserves
    lessive: j’ai acheté ce qu’il faut,mais mon mari traîne des pieds et penche pour la lessive bio en vrac…
    le compost on le fait nous mêmes car jardin potager bio…
    je n’ai pas quantifié…

  6. quel beau billet ! Je te rejoins sur pas mal de points, là où ça pêche encore, c’est côté protéines : viande, poisson, ça fait des déchets ! et quand on se lâche sur des sushis, la poubelle est vite pleine! Avoir un chat augmente aussi un peu le poids de la poubelle 🙂

  7. Coucou
    Tu as vraiment bien avancé sur le sujet. Effectivement, en soin solide et surtout en savonnerie, il faut faire très attention à la présence d’huile de palme qui peut être inscrit sous différente appellation, pas toujours simple à repérer malheureusement ( mais on se doute bien que c’est fait exprès car pas vendeur…).
    Très belle journée

  8. Quel article ! J’ai revu mes habitudes depuis quelques années, aidée par les commerces locaux qui s’y mettent aussi, un camion à vrac sur le marché notamment, et le développement du vrac de façon générale. Mais c’est vrai que c’est un casse-tête parfois pour décrypter les étiquettes car ce qui semble vertueux est parfois loin de l’être… Je reviendrais à ton article pour les bonnes adresses lorsque je reviendrai dans la région 😉 et bravo pour ce beau tour d’horizon, j’ai encore des progrès à faire et je vais piquer quelques tuyaux 🙂

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