La confusion des peines, c’est le livre d’une fille pour son père. La fille, la narratrice, prend appui sur le silence qui depuis dix ans a entouré la condamnation de son père et, dans le même temps, la mort de sa mère, pour tenter de retracer un cheminement : qui est cet homme, qu’enfant elle a aimé d’un amour fou, qui lui apparaissait tellement au dessus des autres, qui un jour s’est brutalement retrouvé condamné pour corruption, et qu’aujourd’hui elle ne sait plus rejoindre ?

rentrée littéraire 2011
Mon petit mot
Je continue d’explorer petit à petit les écrits de Laurence Tardieu, et de livre en livre, je retrouve sa plume avec le même bonheur.
Celui-ci est très complémentaire de
que j’avais beaucoup aimé l’année dernière.
Relations pères-filles, construction de la femme dans l’enfance, d’introspection en questionnement, il y a des interrogations universelles sur l’identité, la famille, qui peuvent toucher chacun d’entre nous.
Il y a aussi une bouteille à la mer lancée vers ce père, ces blessures à vif, comme l’est l’écriture, ces fragilités qui ne peuvent qu’émouvoir. Les mots, les livres, contre le silence, oppressant, destructeur… Un livre – résilience?
Et puis il y a des récits de vie, des échos… ou comment passer d’un récit autobiographique, à des réflexions universelles.
Une déclaration d’amour et d’existence bouleversante.
Dans le cadre des challenges
Je note, ne sait-on jamais 🙂
oui!!!