Ce seule en scène, c’est l’histoire d’Alexandra, jeune danseuse, vue à travers l’histoire de sa famille.

La comédienne fait parler parents, grands-parents…, pour raconter son histoire, tandis que d’Alexandra on “n’entendra” que le corps, à travers des passages dansés qui la voient s’approprier peu à peu son corps et son histoire (un joli moment en particulier vers la fin avec l’air qui s’engouffre dans des tissus…) . Une belle performance de la comédienne – danseuse pour faire exister toute cette tribu!

Pas toujours simple de se repérer dans cette saga familiale, de savoir qui parle tant les enchaînements d’un personnage à l’autre sont rapides, mais on comprend bien que tout ne fut pas rose! Il y a de bonnes idées, peut-être faudrait-il resserrer quelques passages et au contraire marquer davantage les changements de personnages entre d’autres, pour plus de clarté pour le spectateur.

Des secrets, des non-dits, l’opposition entre les deux branches de la famille, riches propriétaires terriens d’un côté, métayers immigrés italiens de l’autre, il lui aura fallu du temps pour se libérer du poids cette famille. Il lui aura fallu la danse… alors, dansons maintenant, dansons encore et encore…