La fiancée américaine d’Eric Dupont

La fiancée américaine d’Eric Dupont

Aux confins enneigés du Québec, l’histoire d’une famille étonnante, un clan de bûcherons, de croque-morts et d’entrepreneurs, marqué pour l’éternité par Madeleine, cette “fiancée” venue d’Amérique avec pour seul trésor son livre de recettes.
Editions Toucan (16 avril 2014)
La fiancée américaine d’Eric Dupont

Mon petit mot sur La fiancée américaine d’Eric Dupont

 

Encore un pavé! Je continue mon attaque de la PAL par le format!
Direction le Québec d’abord, l’Allemagne et Rome ensuite pour une foisonnante sage familiale et historique.

Le roman s’étend sur plusieurs générations et alterne les modes narratifs et les points de vue : récit, lettres ou carnets d’un personnage, de quoi relancer l’attention!
La musique est omniprésente, du piano à l’opéra, avec Tosca en fil conducteur, un vrai plus pour moi qui ai apprécié de retrouver ces oeuvres au fur et à mesure du texte.

L’histoire en tant que telle est prenante, avec ces liens qui se tissent peu à peu entre les personnages, entre ressemblances troublantes et mystères persistants (il y en a tellement, des indices semés de façon très légère, une petite phrase a priori insignifiante… tout à en fait de l’importance! et au final, je crois bien que j’ai loupé un ou deux liens, mais les 750 pages ne donnent pas envie de les reprendre tout de suite pour lever le dernier point obscur qui m’a échappé). Bref, foisonnement mis à part, un livre prenant, on a envie de remonter le temps et l’arbre généalogique de ces personnages !

Le surnaturel s’invite aussi de temps à autre (l’auteur parle de réalisme magique) , la grande histoire aussi, ce celle de l’Est de l’Allemagne et cette fin de guerre tragique à la découverte d’une région du Canada, au culte du travail et de la réussite, en passant par le poids de la religion, les thèmes sont nombreux et bien maîtrisés!

Il y a des rires, il y a de l’émotion, tout ce qu’il faut pour avoir du mal à lâcher le roman une fois commencé.

La musique, mais l’art aussi, des “Madeleine” aux “Mises au tombeau de la vierge”, on découvre ainsi par exemple Masolino da Panicale, un peintre italien de la pré-Renaissance né à Panicale, dans l’actuelle province de Pérouse, en 1383.
Et n’oublions par le “Que la joie demeure!” de l’ancêtre!

Ravie de l’avoir enfin lu et je pense que certains personnages et certaines situations resteront bien ancrées en mémoire! 

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