Lucie ou la vocation de Maëlle Guillaud #68premièresfois

18 août 2016
Héloïse d’Ormesson
Lucie décide d’entrer dans les ordres, en dépit de l’incompréhension et la colère des siens. Malgré les humiliations quotidiennes, les renoncements et l’ascèse, elle résiste et rêve d’absolu.
Mon petit mot sur Lucie ou la vocation de Maëlle Guillaud #68premièresfois
Voilà un livre qui, dès les premières pages, est entré en résonance avec La religieuse de Diderot dont j’ai vu une adaptation théâtrale au dernier festival d’Avignon :
Cette fois, l’enfermée est volontaire, contre son entourage, contre ses amies, mais la dureté du monde qu’elle découvre n’en est pas moins assez terrible.
Endoctrinement, manipulation, le processus décrit dans ce roman ne peut que faire froid dans le dos.
Des privations, éloignement, au gavage, contraindre le corps pour mieux contrôler l’esprit, on se demande ce qui a changé en ces quelques siècles… et l’on pense à l’actualité… au fanatisme, aux sectes de tout genre..
la description de la vie au couvent est assez perturbante.On s’interroge… qu’en est-il dans la réalité? Est-il possible que ce genre de pratiques existe encore?
Peu importe, cela peut exister ailleurs, autrement, ce qui compte est le processus décrit…
Peu importe, cela peut exister ailleurs, autrement, ce qui compte est le processus décrit…
Le roman questionne, et tient le lecteur en haleine par bon nombre de rebondissements.