Liana Levi
20-08-2015
Mon petit mot
Un beau portrait dans ce premier roman !
Entre chronique sociale , de Mai 68 au syndicat d’usine, et roman autour de la transmission père – fils , c’est une belle plongée dans le monde de ceux qui se taisent souvent.
L’usine en est presque le personnage principal, une vie ouvrière racontée de belle manière.
Travail, risques, rapport aux patrons, engagement militant, luttes, poids des classes sociales, mais aussi le (peu ) de place laissé au reste : famille, vacances, le tout décrit, de la 2cv à l’ami 8, avec une foule de petits détails qui nous replongent dans une époque si proche et si lointaine.
Et puis tout bascule avec la mort accidentelle du père.
Et c’est presque un autre roman qui commence, une veuve , des orphelins … une absence à combler.
Le roman de l’absence.
Une figure de père à imaginer, reconstruire, embellir , un absent si présent.
Et la Voix du fils qui finit par se faire entendre. Qui a choisi une autre voie que celle du monde ouvrier. Se faire une petite place à côté de la statue du commandeur érigée au père, se dégager un peu de son modèle…
Un bel hommage au père, et au monde ouvrier.
dans le cadre des
Il passera sans doute par moi 😉
:)!
Je note, mais la rentrée littéraire fait noter tant de choses! Et je n'ai pas encore commencé le mois italien
j'ai de longues listes aussi! J'ai avancé pas mal en juillet pour le mois italien, j'ai pris un peu d’avance!
Il m'attend. Les livres sur la condition ouvrière m'ont toujours passionné donc j'ai hâte de m'y lancer.
Très proche de ce que j'ai vécu. Un livre que je lirai volontiers
il devrait te plaire alors!
bonne lecture alors!
Un roman fort, touchant et très bien écrit. Un beau moment de lecture pour moi!
et il reste bien en mémoire!