Concert Vincent Dubois Didier Buisson, Ordinaire, Genillé, octobre 2022, une soirée entre chansons françaises et québécoises !

En 1996, dans cette même salle des fêtes, nous découvrions avec bonheur le personnage de Maria Bodin sur son solex, créée par un certain Vincent Dubois, d’Abilly, venu en voisin présenter son spectacle.
La suite de l’histoire, vous la connaissez. Le passage du solo au duo avec le fils Christian, un succès phénoménal, zéniths, film, émissions télé… (je vous en parlais par exemple ici Les Bodin’s, histoire de familles de Christophe Gervais avec ce livre qui relate ce destin assez incroyable )
Mais derrière la Maria, n’oublions pas Vincent “le p’tit gars” du Sud Touraine, ambulancier, qui, il y a 30 ans de ça, chantait dans les bars de la place Plumereau de Tours (au P’tit Québec) et se voyait plutôt chanteur qu’humoriste. Il aura fallu un confinement et sa pause forcée des Bodin’s, pour qu’il reprenne sa guitare et entraine l’accordéoniste Didier Buisson (qui signe aussi les arrangements musicaux du spectacle) dans cette “récréation” avant de repartir en tournée avec le spectacle des Bodin’s.
Alors quel bonheur pour nous de le retrouver dans les petites salles de ses débuts, avec toute sa sympathie, ses valeurs et son sens du partage et de la communication!
Et en prime, voilà un programme construit de façon très intelligente! Une vingtaine de chansons et autant de petits textes s’enchaînent parfaitement bien, pour nous parler de la vie d’artiste, de ses joies et de ses difficultés, et retrouver Vincent, derrière Maria.
De “Ordinaire” de Robert Charlebois en passant par “Je suis un homme”, il se dévoile entre humour et émotion, et réussit l’exploit de faire passer le public du fou rire aux larmes en un rien de temps avec sa réécriture d’ “Aimer à perdre la raison”, tout comme il le fait fredonner et taper des mains avec enthousiasme.
Du Québec avec La Reine des Cowboys Fringants ou Lynda Lemay à Aznavour, Renaud, Souchon ou Brel, c’est un beau voyage dans la chanson française qui révèle de belles surprises jusqu’à la fin (quels beaux rappels!).
Et surtout, il y a l’amitié, l’empathie, la tendresse et la bienveillance qui transparaissent d’un bout à l’autre du spectacle.. Bref, pari plus que réussi pour ce duo, tout en complicité ! Alors qu’il nous fasse rire ou chanter, en Maria ou en Vincent, nous continuerons à le suivre avec grand plaisir!
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Tiens, un jour on a vu un des deux (lequel?) en civil dans la médiathèque de ma ville. Faut dire qu’ils n’habitent pas trop loin.
et il s ont l’air très sympa en vrai !
Coucou,
Ils m’ont l’air bien sympathique tous les deux . ^^
Belle soirée
ils dégagent de belles valeurs!