Cap sur la Grèce avec ce polar de Sophia Mavroudis paru aux Éditions Jigal Polar.
J’ai envie d’un peu de dépaysement dans mes lectures en ce moment, alors après l’Ecosse avec
Un morceau de la frise du Parthénon a disparu et le cadavre d’un archéologue gît au pied de l’Acropole. Le passé du commissaire Stavros Nikopolidis vient de ressurgir violemment ! En effet, quelques années auparavant, sa femme Elena – alors responsable des fouilles archéologiques – disparaissait mystérieusement au même endroit. Depuis, Stavros n’est plus que l’ombre de lui-même… Mais aujourd’hui les signes sont là. Rodolphe, le probable meurtrier, son ennemi de toujours, est revenu…
Stravos est un commissaire aux méthodes plutôt personnelles, qui a de vieux comptes à régler avec le principal suspect… mais tout n’est bien sûr pas si simple… entouré d’une galerie de personnages haut en couleur, il va être confronté au pire tandis que les masques tomberont peu à peu.
Ce que je retiendrai sans hésiter de ce polar, c’est son cadre.
Une Grèce entre corruption et passé douloureux,réfugiés d’hier et immigrés d’aujourd’hui, liens troubles avec la Russie, faillite et trace de la dictature encore bien présente. Des vestiges antiques réduits en poussière par les pelleteuses pour la construction du métro à ceux passés à l’étranger, au jeu du Tavli dont le héros est passionné, la culture grecque est bien présente.
Ce contexte m’a d’avantage intéressée que l’enquête en tant que telle, je me suis un peu perdue dans les nombreux personnages et dans le passé trouble du commissaire que l’on découvre peu à peu , pour finalement réduire l’essentiel (autour de sa femme) à quelques lignes finales (j’en aurai bien fait un deuxième volume ! ).
Peut-être y aura-t-il une suite malgré tout avec le début d’une nouvelle série policière ?
Merci à Babelio pour cette lecture!
Le tavliv variante du backgammon, l’origine de ce jeu remonte à l’Antiquité.
« Les origines grecques du tavli datent de la Grèce antique, avance Eleftheria Parava. On a retrouvé un vase créé par le célèbre artiste Exekias sur lequel on peut voir Ajax et Achille jouer une partie en pleine guerre de Troie. » Conservé au Vatican, il aurait été réalisé entre 530 et 520 av. J.-C.
Je lis peu de polars, mais quand ils se déroulent dans une ville connue, c'est toujours un atout de plus, il me semble.
C'est ce qui en a fait l'intérêt !
Je n'ai pas encore lu de polar se passant en Grèce, je note 🙂
c'est intéressant pour ce qu'il dit de la situation actuelle du pays en effet!