Après le personnage de Lady Macbeth ou celui de Roxane, je continue dans mes liens entre théâtre et costumes mais aussi en l’occurrence entre théâtre et peinture.
Suite de la série des représentations d’Antigone : cette fois ci avec sa soeur Ismène.
Le contraste entre les deux est intéressant, la blonde Ismène et la brune Antigone, “la petite maigre”, “la maigre jeune fille noiraude et renfermée” , contre “la blonde, la belle, l’heureuse Ismène”
Antigone and Ismene, Emil Teschendorff, 1850
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Œdipe, avec ses filles Antigone et Ismène et son fils Polynice. Tableau de Marcel Baschet, 1883. La convention brume-blonde permet de reconnaître au premier coup d’oeil chaque fille.






Une opposition que les mises en scène reprennent souvent dans le choix des comédiennes
Antigone à la comédie française, de Jean Anouilh
mise en scène Marc Paquien
avec Françoise Gillard ( Antigone) et Marion Malenfant ( Ismène)



Pour poursuivre autour d’Ismène un autre article ici : ISMÈNE / ROMA Isabelle Adjani Micha Lescot au festival d’Avignon Musée Calvet
Très bel article pour une superbe tragédie que je relirai bien ^^ A bientôt !
Je m'y suis replongée avec plaisir, j'espère qu'il en sera de même!bonne soirée!
Particulièrement intéressant, ce lien entre les deux arts, merci ! On oublie trop souvent à quel point ces deux arts sont liés. Cela dit, je ne visualise absolument pas Antigone telle qu'elle est représentée… Je la vois plus mélancolique, plus jeune aussi, peut-être 15, 16 ans.
c'est aussi mon avis, pour moi c'est l'adolescente un peu exaltée , pas plus de 16 / 17 ans!
Une adolescente exaltée, c'est exactement ça ! Pas qu'un peu en revanche…