Nous sommes “After the end”. Après la catastrophe. Un attentat, une attaque chimique, sans soute des dizaines, des centaines de morts. Et deux survivants.
Par miracle, l’appartement qu’il a acheté disposait d’un abri anti-atomique. Les voilà deux mètres sous terre, à l’abri du nuage toxique…
Elle ne se souvient de rien, vaguement de leur dispute, avant, dans un bar. Il est amoureux d’elle, elle, non.
Dans le huis-clos de l’abri, le face à face va virer au cauchemar… avant qu’un ultime rebondissement ne revienne tout bousculer.
Dans le décor hyperréaliste de l’abri, les deux jeunes interprètes sont parfaitement convaincants pour interpréter ce texte glaçant. Une tension communicative, qui nous tient haleine jusqu’au bout!
Le texte de Dennis Kelly nous questionne sur l’attitude de la société et de l’individu face au terrorisme bien sûr, mais aussi sur le sentiment amoureux, dans toute sa perversité et ses dérives.
Comment devient-on un monstre ?

La pièce a été créée en Août 2005 au Bush Theatre de Londres.
Vu à la Manufacture
où j’ai aussi apprécié Y a pas grand chose qui me révolte en ce moment et seasonal affective disorder ainsi que tribus
À 13H40 : DU 5 AU 25 JUILLET – RELÂCHES : 11, 18 JUILLET
https://www.avignonleoff.com/programme/2019/after-the-end-s26902/
- Texte de Dennis Kelly
- Traduction de Olivier Werner et Pearl Manifold – L’Arche éditeur
- Mise en scène Antonin Chalon
- Avec Xavier Guelfi et Marie Petiot
- Scénographie / Costumes Salma Bordes
- Lumières Quentin Maudet et Antonin Chalon
- Son Rémi Billardonet et Antoine Henry de Villeneuve
- Production Cabotine – Compagnie Zabou Breitman
- Coproduction Anthéa, Théâtre d’Antibes Avec le soutien de la Chartreuse – CNES et du Théâtre de la Porte Saint-Martin