LA POMME DANS LE NOIR, vu au théâtre Olympia de Tours
d’après Le Bâtisseur de ruines de Clarice Lispector, traduction Violante Do Canto
adaptation et mise en scène Marie-Christine Soma
avec
Carlo Brandt
Pierre-François Garel
Dominique Reymond
Mélodie Richard

http://cdntours.fr/spectacle/la-pomme-dans-le-noir
Mon petit mot
Voilà un spectacle qui nous emmène ailleurs…
Dès les premières minutes, on sait que l’on va être surpris : la pièce commence par le récit d’un comédien assis au milieu du public dans une salle plongée dans le noir, presque une invitation à la méditation.
Ensuite c’est la chaleur écrasante du Brésil qui se donne à voir, avant la pluie salvatrice… et révélatrice.
Dans cet ailleurs, on assiste à l’évolution des personnages, aux remises en question, au fur et à mesure qu’ils se dévoilent.
Le temps s’écoule lentement à la ferme. Il y a des silences, de l’attente… certains passages narratifs sont peut-être parfois un peu longs, mais permettent aussi à chacun d’entre nous de se questionner sur nos propres choix. Dire non. Dire oui.
Le “polar – western” tourne plutôt à l’introspection philosophique, comme les premières minutes nous l’avaient suggéré.
Le meurtre et la fuite ne sont finalement qu’accessoires, l’important est dans la rencontre et ce qu’elle fait bouger chez les uns et les autres.
J’en retiendrais je pense des images, mais surtout la très belle distribution qui sert cette pièce.
On ne présente plus Dominique Reymond et Carlo Brandt, mais à leur côté Pierre-François Garel (que j’avais vu à Avignon dans la dernière idole
, puis ici dans