Fils de feu Guy Boley #68premièresfois

Grasset
08/2016

Mon petit mot

Les trente glorieuses, le monde ouvrier, un quartier resserré à quelques maisons et quelques personnages marquants, de la voisine ayant perdu son fils à l’ouvrier au corps d’athlète, et surtout :  la forge… le feu… tel est l’écrin et toute la puissance et la beauté de ce premier roman,  à la langue ciselée et martelée, qui nous entraîne dans un tourbillon d’émotions.

Comment cette famille va-t-elle réagir au drame intime qui la frappe, avec la mort d’un jeune enfant?

Père, mère, fils, soeur, quatre deuils si différents, ne pouvant guère se comprendre , alcool, folie, art, fuite… de la violence, de la tendresse, de l’amour… chacun tient debout tant bien que mal,  tandis qu’autour le monde continue sa folle sarabande, que les repères évoluent et que la forge va fermer.

Dès les premières pages, la description de la forge, le rapport à la mythologie,  j’ai été happée par ce roman, l’énergie, la force, les couleurs…  et par son écriture qui m’a charmée.
Poétique, puissante, elle est de celle que l’on n’oublie pas!

Troisième lecture de cette rentrée littéraire 2016… et troisième coup de coeur dont deux chez le même éditeur après Le dernier des nôtres de Adelaïde de Clermont-Tonnerre

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