Lucia di Lammermoor / Gaetano Donizetti, opéra de Tours

Avec:

Lucia : Désirée Rancatore
Edgardo : Jean-François Borras
Enrico : Jean-Luc Ballestra
Raimondo : Wojtek Smilek
Arturo : Mark van Arsdale
Alisa : Valentine Lemercier
Normanno : Enguerrand de Hys

 

Direction musicale : Benjamin Pionnier
Mise en scène : Frédéric Bélier-Garcia
Décors : Jacques Gabel
Costumes : Katia Duflot
Lumières : Roberto Venturi

Choeurs de l’Opéra de Tours
Orchestre Symphonique Région Centre-Val de Loire/Tours
Coproduction Opéra de Marseille & Opéra de Lausanne

Lucia di Lammermoor est un opera seria de Gaetano Donizetti, sur un livret en italien de Salvadore Cammarano, d’après le roman La Fiancée de Lammermoor de Walter Scott.

Une production captée avec une autre distribution : à l’exception du remarquable Jean-François Borras qui chantait aussi à Tours, de quoi vous donner une idée de la mise en scène, et vous faire découvrir cette musique si vous ne la connaissez pas!
lien : http://culturebox.francetvinfo.fr/festivals/operas-de-france/lucia-di-lammermoor-de-donizetti-a-l-opera-grand-avignon-238307

L’argument : 

Dans les brumes moyenâgeuses d’Ecosse, s’élève l’amour de Lucia et d’Edgardo – un amour à la Roméo et Juliette, victime des haines qui consument les clans Ashton et Ravenswood .
Le frère de Lucia lui fait croire à la trahison de son amant, pourqu’elle épouse l’homme qu’il lui a choisi. Edgardo, sans comprendre, se défend de toute infidélité, accusant sa maitresse d’avoir bafoué leurs promesses. Lucia sombre dans la folie, au cours de ses noces, elle poignarde sauvagement cet époux qu’elle déteste, revit son bonheur passé avant de tomber morte. Edgardo se percera de sa dague et la suivra de peu, ayant appris les dessous de la machination et ses conséquences fatales.

photos opéra de Tours

Mon petit mot

Une nouvelle découverte opératique pour moi!
Je ne connaissais pas cette oeuvre, et j’ai été très agréablement surprise!

Cela commence effectivement un peu comme un Roméo et Juliette écossais, les premières minutes ne m’ont pas plus emballée que cela (ni scéniquement ni musicalement, heureusement, cela s’est arrangé par la suite!) , mais l’évolution de l’intrigue est intéressante, et la deuxième partie m’a largement convaincue.

La mise en scène, à la fois sobre et efficace, met en valeur les sentiments. De beaux visuels, quelques projections et éclairages suggèrent de multiples ambiances.

On nage en plein romantisme, un monde qui s’effondre, un soupçon de surnaturel, des fantômes rôdent, des clairs-obscurs menaçants, la folie guette… et gagne! La scénographie est bien en adéquation avec ces univers.

De jolis moments musicaux, comme le duo de la soprano avec la flute de Caroline Marchesseau et le ténor Jean-François Borras que j’entendais pour la première fois « en vrai », un chanteur à suivre!

Bref, au final, une belle soirée!

5 commentaires

  1. Voilà, on reprend une nouvelle saison, avec un nouveau chez de choeur. J'avais déjà vu cet opéra à Limoges, dans une mise en scène plus médiévale (l'époque de l'histoire?). Ici j'ai aimé le choix de l'époque pour raconter cette histoire quand même assez abracadabrantesque (mais c'est ça, l'opéra). Oui, le solo et la flûte, ça c'est le grand air de la folie!

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