Vie et mort d’un chien (traduit du danois par Niels Nielsen) de Jean Bechetoille (compagnie du 1er août) vu lors du festival de théâtre le WET à Tours : Les autres articles : Opa festival WET (vu au festival d’ Avignon) et Mamma, Sono Tanto Felice et MONUMENTS HYSTÉRIQUES
Vie et mort d’un chien (traduit du danois par Niels Nielsen) est une pièce écrite et mise en scène par Jean Bechetoille, avec Alice Allwright, Guarani Feitosa, Romain Francisco, Thomas Bleton , Laurent Levy, Nadine Marcovici, création lumière Vera Martins, scénographie Caroline Frachet, costumes Gaïssiry Sall, vidéo Dimitri Klockenbring et Antoine Rosenfeld, collaboration artistique Guillaume Gras, graphisme Matthias Bourdelier, production et diffusion Marie Pluchard – triptyque production

Vie et mort d’un chien (traduit du danois par Niels Nielsen) Festival WET
L’histoire commence au Danemark, à Elseneur. Cela vous dit quelque chose ? Les fantômes de Shakespeare et d’Hamlet pourraient bien rôder dans les environs.
On y découvre la famille Nielsen: Henrik, Hanne et leurs trois enfants : Vincent, Markus et Benedikte, sans oublier le chien, Sirius… plutôt dysfonctionnelle. Tout bascule à la mort d’un des enfants, accident ? suicide ?
Jean Bechetoille s’est inspiré de sa propre histoire familiale pour créer cette pièce. Il explore le thème du deuil, il remonte le temps, l’accélère, dans une mise en scène très dynamique. Il creuse plusieurs voies, religion, stage de développement personnel qui a tout d’une secte, responsabilité des uns et des autres dans le drame, course au bonheur pour la sœur qui se marie peu après, repli du père sur son piano et ses champignons (excellent Laurent Levy) … Face à cette disparition, chaque membre de la famille réagit différemment, sans toujours comprendre d’ailleurs les réactions des autres ni chercher vraiment à le faire.
Et autour de cette tragédie, il réussit à faire beaucoup rire les spectateurs! La partie autour du stage de développement personnel en France et son jeu de rôles en particulier est très drôle! De quoi mettre à distance la dureté du thème de départ.
Au sein d’une très belle distribution, où chacun sauf le frère survivant joue plusieurs rôles, on retiendra tout particulièrement le nom de Romain Francisco, tout aussi juste dans le rôle du chien que dans celui du prêtre ou du gourou !
Une proposition intéressante, quelle belle programmation pour ce festival WET tant attendu !
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