Illusions perdues d’Honoré de Balzac par le Nouveau Théâtre Populaire
Un spectacle que l’on aurait hélas pu sous-titrer « illusions détrempées »…
J’ignore quel temps il faisait en Touraine le 20 mai 1799 jour de naissance du petit Honoré, mais vendredi soir dernier, c’est la pluie qui était au RDV…
Si la première heure de spectacle s’est déroulée sans encombre dans le bel écrin de la cour du château…
Vers 21 h30 début des hostilités du ciel… représentation interrompue, deux petits barnums dressés à la hâte pour abriter un peu le public devant la scène, on scrute le ciel, on discute, ça semble partit pour durer, on s’interroge, pourquoi les organisateurs n’ont ils pas opté pour la solution de repli à la salle Thélème qui était prévue ?
Nous sommes unanimes, cette première heure de spectacle tenait toute ces promesses, quel dommage que la météo ait fait renoncer une bonne partie du public, cette pièce méritait d’être vue par un bien plus grand nombre de spectateurs !
Stoïcs sous le déluge, les comédiens ont finalement choisi de reprendre le spectacle, avec la pluie non stop jusqu’au bout…
Un grand merci et un grand bravo à tous!
Nous aurions été frustrés de ne pas connaître la fin de cette histoire, et quelque part, ces circonstances allaient bien à ses « illusions perdues »!
Adaptation du Nouveau théâtre Populaire
Adaptation, scénographie, mise en scène Léo Cohen-Paperman
Avec Pauline Bolcatto (Ève Chardon, Horace Bianchon)
Valentin Boraud (Lucien Chardon dit de Rubempré)
Julien Campani (Étienne Lousteau)
Baptiste Chabauty (David Séchard, Michel Chrestien)
Émilien Diard-Detoeuf (Émile Blondet)
Guarani Feitosa (Andoche Finot)
Joseph Fourez (Les éditeurs)
Elsa Grzeszczak (Louise de Bargeton)
Lazare Herson-Macarel (Raoul Nathan)
Frédéric Jessua (Honoré Balzac)
Christophe Rouger (Baron Sixte du Châtelet)
Morgane Nairaud (Coralie, Florine)
Julien Romelard (Daniel d’Arthez)
Sacha Todorov (Matifat, Camusot)
Costumes Manon Naudet
Collaboration à la mise en scène et l’adaptation Julien Campani
Régie générale Thomas Chrétien
C'était peut-être mieux que le roman qui, lui, n'a pas du tout un rythme soutenu et s'embourbe dans de longues considérations… Pas facile de jouer sous la pluie, cette troupe est en effet bien méritante !
ils se sont surtout concentrés sur la seconde partie du roman, et effectivement, ils ont réussi à en extraire quelque chose de très bien! As-tu lu Splendeur et misère des courtisanes ? j'hésite à m'y mettre!
Jouer sous la pluie, quel courage! j'ai choisi un autre Balzac (en fait ce n'est pas moi qui a choisi) à para^tre bientôt sur mon blog Une Ténébreuse Affaire et Melmoth réconcilié
vraiment dommage pour le temps, une sacré performance des comédiens!
Oh zut !! La pluie pour ce genre de représentation, c'est pas cool …En ce moment, on peut pas dire qu'on soit gâtés niveau temps partout en France !En tout cas cette représentation avait l'air sympa !Des bisousAudreyhttps://pausecafeavecaudrey.fr
c'est vraiment dommage pour ce week-end, il y a avait bcp de choses en extérieur qui ont été perturbées par la météo!
Des comédiens qui vont jusqu'au bout, bravo à eux.
une grosse performance de leur part!
[…] est à l’honneur à Tours cette année ( Le curé de Tours Balzac cloître de la Psalette ; Illusions perdues Balzac, château de Tours, Balzac à Saché ), alors pourquoi ne pas découvrir « Les […]
[…] avoir vu plusieurs adaptations théâtrales de ses romans : Illusions perdues ; Le curé de Tours , visité le musée Balzac à Saché, redécouvert la ville de Tours sur les […]