Presque une histoire d’amour Paolo di Paolo

Belfond
Traduit de l’italien par Renaud Temperini.

Il y a Nino, la petite vingtaine, qui revient de Londres et vivote à Rome en donnant des cours de théâtre. Il y a la jeune et douce Teresa, fraîchement romaine, encore sous le choc du drame amoureux qu’elle vient de traverser. Et Grazia, tante de Teresa, professeure de Nino, une actrice dont la carrière a échoué, la bonne étoile qui précipitera le destin.
Mon petit mot
Après la lecture de
Où étiez-vous tous Paolo Di Paolo
Où étiez-vous tous  Paolo Di Paolo
qui m’avait laissée sur un sentiment mitigé, je continue ma découverte de cet auteur!
Et si ce n’est pas un coup de coeur, je place celui là un cran au dessus (vivement le prochain si c’est ainsi de mieux en mieux!).D’abord parce qu’il y a l’arrière plan théâtral qui m’a plu avec les références en particulier aux fausses confidences de Marivaux (et ces acteurs amateurs d’un certain âge qui vont jouer les jeunes premiers, de quoi réfléchir sur l’art de la représentation )  et Rome pour cadre, et puis parce que je me suis d’avantage attachée aux personnages et à leurs errances.

Presque une histoire d’amour est donc l’histoire d’une rencontre, d’une confrontation entre les deux jeunes aux points de vue différents, à laquelle s’ajoute une confrontation intergénérationnelle avec le personnage de la tante qui apporte un autre éclairage.

On assiste à leur évolution, on aimerait parfois qu’ils agissent différemment,  elles ont des secrets, il cherche sa voie, le portrait d’une génération se dessine…
On y parle d’amour, de sens à donner à sa vie, mais aussi de maladie, de mort, de religion… la vie quoi!

Bref, un roman pas si simple à résumer, parce que les thèmes abordés y sont plus nombreux et beaucoup plus riches que ce que la légèreté du point de départ laisserait supposer.

Pour ceux qui le liraient en italien, une belle couverture :
Dans le cadre des challenges;

4 commentaires

  1. Tu fais bien de souligner la complexité du récit parce qu'avec ce titre et cette couverture je l'aurais classé direct dans la catégorie \ »feel-good qui se lit tout seul et n'a pas grand intérêt\ » 😉

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