Julliard, août 2017
J’ai suivi les conseils de Lisa Balavoine dans Eparse, j’ai enfin lu le dernier Jaenada!
J’avais apprécié La petite femelle, on retrouve ici son style particulier, ses digressions, ses parenthèse interminables, qui font tout son charme!
Petite, j’aimais beaucoup jouer au Cluedo, de Mademoiselle Rose au Colonel Moutarde, du petit salon au grand, de très bons souvenirs!
Ici, dès le début, avec le plan du château où a eu lieu le drame j’ai replongé avec bonheur dans la même ambiance.
Plus qu’un roman, c’est ensuite une véritable enquête, très documentée, entre archives, presse de l’époque, et autres témoignages, à laquelle s’est livré l’auteur.
Henri Girard , un sacré personnage! Innocent, coupable? Et si ce n’est pas lui, qui?
D’incohérences du procès aux lacunes de l’enquête, des zones troubles il y en a… largement de quoi faire un roman en tout cas!
Tout comme la personnalité du héros, qui donne envie de relire Le salaire de la peur, dont il est l’auteur.
Philippe Jaenada fait durer le suspens, s’adresse au lecteur, raconte sa vie, revient à son roman précédent, nous égare ( et nous énerve parfois! ) pour finalement mieux nous accrocher, c’est un pavé mais qui se lit au final assez vite.
Bref, si le procédé peut finir par lasser un peu, cela reste un livre très intéressant et il n’y a plus qu’à souhaiter que l’auteur rouvre d’autres dossiers du même genre!
Pour en savoir plus, la présentation de l’éditeur :