04/01/2018, Éditions Philippe Rey
Dominique Fernandez et l’Italie, c’est une longue histoire… j’ai déjà lu avec intérêt plusieurs de ces livres, par exemple
Porporino ou les mysteres de Naples
et la Sicile faisant partie de mes projets de voyage, je n’ai pas résisté à ce livre!
On y découvre d’abord la Sicile des années 1960, aux flagrants contrastes Nord-Sud, lorsque le narrateur y achète une “casina” en bord de mer pour y passer ses vacances avec sa jeune femme… moins enthousiasmée par le lieu, et par le mode de vie des habitants.
Les années passent, les mentalités évoluent un peu, du côté des femmes en particulier, quelques lignes bougent au fur et à mesure de la dégradation des bâtiments… et de la désagrégation du couple du narrateur.
Nous sommes face à la ligne de partage des eaux entre Mer ionienne et Mer tyrrhénienne, au sud-est de l’île, une pointe désertique, pas vraiment hospitalière, une mer hostile, le cadre n’est pas idyllique, un prince désargenté, l’économie locale peu florissante, les rapports hommes-femmes, le regard porté sur l’étranger… des descriptions très précises.
Un roman lent, contemplatif, de la décadence, d’atmosphère..
On flâne aussi dans l’île d’Ortygie au centre de Syracuse, on est invité à relire L’isola di Arturo d’Elsa Morante…
Bref, une invitation au voyage, pour découvrir par exemple le Capo Passero, photographié en couverture.
Isola di Capos Passero – La forteresse de Charles V et la statue de la Sainte Marie Scala del Paradiso
photo
La tonnara, datant du treizième siècle, maintenant abandonnée.
et de la pêche aux thons aux tomates, du lait d’amande à la pasta, les sens sont mis à l’honneur dans ce roman!
Pour en savoir plus, la présentation de l’éditeur :