espace Malraux Joué les Tours (co- accueil avec le théâtre Olympia)
Auteur : Joël Pommerat
Metteur en Scène : Joël Pommerat
Interprètes : Saadia Bentaïeb, Agnès Berthon, Yannick Choirat, Eric Feldman, Philippe Frécon, Yvain Juillard, Anthony Moreau, Ruth Olaïzola, Anne Rotger, David Sighicelli, Maxime Tshibangu, Simon Verjans, Gérard Potier et Bogdan Zamfir
Scénographie et lumière : Éric Soyer Costumes : Isabelle Deffin
Son : François Leymarie et Grégoire Leymarie Construction des décors : Thomas Ramon – Artom
Direction technique : Emmanuel Abate Dramaturgie : Marion Boudier
Collaboration artistique : Marie Piemontese et Philippe Carbonneaux
Assistants Forces vives : David Charier, Lucia Trotta
Assistante à la mise en scène : Lucia Trotta Conseiller historique : Guillaume Mazeau
Assistants documentation et dramaturgie : Guillaume Lambert et Marie Maucorps
Mon petit mot
fin de saison en beauté pour le Théâtre Olympia en partenariat avec l’Espace Malraux!
Un spectacle fleuve, pour une soirée immersive dans la Révolution française!
Un 19h – minuit au théâtre, avec un sandwich vite avalé à l’entracte, sur le papier, cela faisait un peur, surtout après une journée de travail et son réveil à 6h30… et à part un petit coup de barre dans la dernière partie, le tout est fort bien passé!
Le dispositif scénique nous plonge au coeur du débat du tiers état puis de l’assemblée nationale, les comédiens investissent la salle qui est souvent allumée, on s’y croirait tout à fait!
Le texte fuse de partout, ambiance “AG” plutôt explosive par moment, fort bien recrée. De quoi nous inciter fortement à nous interroger, et nous, dans chacun de ces débats ou de ces situations, comment nous serions nous positionnés?
Les événements de 1788 – 1791 prennent toute leur universalité puisque à part le Roi, aucun autre personnage historique n’est nommé et les costumes sont plutôt modernes, dans un décor dépouillé… intemporels.
La crise, la dette, les difficultés de subsistance, les inégalités, des droits de l’Homme… voilà des thèmes hélas toujours d’actualité.
Il y a aussi quelques répliques ou scènes plutôt drôles, qui équilibrent l’ensemble.
Une énergie débordante sur le plateau, avec les “forces-vives” (figurants), 30 personnes se retrouvent sur scène, pour autant de tableaux marquants.
Chacun joue plusieurs personnages, d’un Roi totalement dépassé à des députés de tout bord, en passant par les parisiennes venant rencontrer le Roi.. la troupe est d’une efficacité marquante.