La solitude des enfants sages de Martine Duquesne
La cheminante
Un homme disparaît après une dispute conjugale.
La police lance des recherches. Dans l’angoisse de l’attente, les souvenirs refont surface dans l’esprit de sa fille, Angélique.
Souvenirs de l’Algérie des années 1961 et 1962, où la guerre sous toutes ses formes provoque un séisme familial.
Mon petit mot sur La solitude des enfants sages de Martine Duquesne
Un premier roman qui permet de découvrir la plume de Martine Duquesne que je connaissais jusque là par un groupe autour de la littérature sur les réseaux sociaux.
Nous nous plaçons à hauteur d’enfant, pour revivre les “événements” d’Algérie à travers le regard d’une petite fille et le prisme familial, ce qu’elle comprend, ce qu’elle devine, ce que les adultes veulent cacher… la violence monte peu à peu, tensions entre les communautés, l’incompréhension, la peur…
Et lorsque les figures parentales s’effritent, c’est vers les livres que se tourne la jeune Angélique. Nils ou Alice seront ses compagnons de route, et l’aideront à affronter la vie.
Et puis il y a les séquelles que tout cela a laissé, le personnage de la mère, pour lequel on éprouve bien peu d’empathie, les non-dits, jusqu’au drame final. J’ai été moins sensible à la partie “présent”, la Angélique petite fille m’a davantage touchée.
Bref, un point de vue intéressant sur cette période trouble!
Prendre ainsi le point de vue des enfants sur des événements majeurs est un procédé littéraire que j'ai découvert à travers plusieurs livres et je dois dire que j'aime beaucoup ça, cela permet de poser un regard souvent extrêmement lucide sur les choses.Je note donc ! Merci beaucoup.
c'est un bel angle de vue!