Garde-corps, Virginie Martin

Garde-corps, Virginie Martin

Éditions Lemieux  22 août 2016
Carnavet, début des années 1980.

Gabrielle Clair, à peine entrée dans l’adolescence, est violée par un élève de son collège. Dès lors, elle se forge un masque de fer pour transcender ce drame, et se jure de quitter cette province devenue trop étouffante.
Devenue, ministre, brillante, elle passe sous les fourches caudines du pouvoir, affrontant la ­condescendance et le machisme ordinaire. Jusqu’au jour où son chemin recroise celui de son violeur…
Garde-corps, Virginie Martin

Mon petit mot sur Garde-corps, Virginie Martin

Voilà clairement un nouveau livre que je n’aurais pas terminé sans l’aventure des 68 premières fois… et cela aurait été bien dommage!

Les premières pages sont très crues,dérangeantes, et j’aurais sans doute arrêté là si je l’avais  feuilleté en librairie. Mais j’ai continué… et je ne l’ai pas lâché jusqu’au bout.

Sexisme, féminisme, cruauté de la vie politique, ambition dévorante, secrets de famille, poids de l’enfance, de ces parents si absents, résilience, vengeance… les thèmes sont forts, rien n’est tout blanc ou tout noir.
Les coulisses du pouvoir font parfois sourire jaune, et souvent frémir. Les faux partis politiques sont plus vrais que nature, on devine quelle tendance réelle pourrait se cacher derrière, et l’approche des élections rend encore plus pertinentes certaines analyses.

A la lecture, on s’indigne, on désapprouve, mais parfois aussi, on approuve totalement… Il m’a pourtant manqué un petit quelque chose, de sentiment, d’empathie ou d’écriture pour accrocher vraiment, bref, on surfe sur l’ambiguïté d’un bout à l’autre, de tous les côtés, mais au final, j’en garde une impression plutôt positive, et combative!

Un livre qui ne laisse pas indifférent!

6 commentaires

  1. Contrairement à toi, je n'ai pas pu terminer cette lecture. J'ai pourtant insisté et recommencé à Trois reprises mais … pas possible! Un regret sans doute en lisant des avis tels que le tien et celui de Laure (Hélène). Bon dimanche, Eimelle!

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