À l’âge de vingt ans, le jeune Kurogiku tombe amoureux d’une femme qu’il n’a fait qu’entrevoir et quitte le Japon pour la retrouver. Arrivé en Toscane, il s’installe dans une ruine isolée où il mènera quarante ans durant une vie d’ermite, adonné à l’art du washi, papier artisanal japonais, dans lequel il plie des origamis. Un jour, Casparo, un jeune horloger, arrive chez Kurogiku, devenu Monsieur Origami.
Mon petit mot
Voilà un petit livre très (trop ? ) vite lu, qui ne manque pourtant pas d’intérêt.
Un vrai dépaysement, et une invitation à la méditation, autour de ces petits carrés de papiers japonais.
Il invite à se poser, à déplier la ligne du temps et vivre pleinement l’instant présent, l’ici et le maintenant.
A quoi sert-il d’avoir si être nous manque?
Des candidatures pour le patrimoine culturel immatériel de l’Unesco au Japon pendant la seconde guerre mondiale, de la légende du pliage des milles grues et de Sadako Sasaki à l’amour non partagé en passant par la culpabilité d’un artisan ayant vu son travail détourné à des fins militaires, en quelques mots, de nombreux thèmes sont abordés et donnent à réfléchir.
Le monument à Sadako Sasaki , décédée à l’âge de douze ans d’une leucémie due à la bombe atomique d’Hiroshima et ses grues en papier:
L’écriture est très poétique, avec de courts chapitres, qui s’ouvrent par des caractères japonais.
A lire à petites touches pour mieux faire durer le plaisir, entre deux gorgées de thé, avant de se mettre au pliage et dépliage d’origami !