Grasset
mars 2016
Voici la chronique de deux filles et deux garçons internés dans un hôpital psychiatrique. Jeanne, qui y tient son journal, tente de comprendre son basculement dans « l’anormal » et de disséquer à vif les raisons de son amputation de liberté.
Mon petit mot
Voilà encore un premier roman déstabilisant!
Que d’originalités dans les nouvelles plumes de cette année 2016!
Cette fois-ci, nous plongeons au coeur de la folie, d’une unité d’un hôpital psychiatrique, au plus près des pensées, délirantes ou tout à fait sensées de quatre patients… il faut s’accrocher pour ne pas se perdre à la lecture, j’ai eu parfois recours à la lecture à voix haute pour les propos de Jeanne, chercher une musicalité, une rythmique… pas simple… mais régulièrement une petite phrase retient l’attention… et ce regard porté sur la vie par cette “folle” parait bien lucide… de quel côté de la porte de l’asile sommes-nous?
A d’autres moments, à d’autres pages, j’ai décroché, la lecture s’est fait survol, avant de se retrouver happée quelques pages plus loin par un nouveau groupe de mots faisant sens…
Bref, un roman à part, sans véritable histoires, pour l’importance des mots (face aux maux).
une expérience de lecture assez particulière, grâce aux 68 premières fois!