en balade dans le Vieux Tours Quartier Plumereau Saint Pierre le Puellier

Avec des amis qui n’ont hélas pas eu de chance côté météo en ce printemps humide, petites balades dans les ruelles autour de la place Plumereau, entre maison à pan de bois, tourelles d’escaliers aux allures de tour de Pise, et vestiges archéologiques.
On n’oublie pas le parapluie et on cherche le soleil!
A vous de jouer sur les photos, il y en a deux!
Et il faudra que je reprenne l’appareil un jour de soleil car presque toutes les maisons de ce quartier cachent sculptures ou spécificités!

les nombreuses tourelles d’escaliers

polychromie…

ce lui là est facile à trouver, mais avez-vous repéré le premier soleil? Un indice, il est plutôt vers le haut!

Le jardin SaintPierre le Puellier,

Quelques explications sur wikipédia

Photo A : La fosse de fouilles de Saint-Pierre le Puellier.

La ville de Caesarodunum a été fondée au début de notre ère, probablement vers l’an 15. c’est de cette époque que datent les premiers vestiges retrouvés sur le futur site de l’église Saint-Pierre le Puellier, sous forme de traces de murs et de tessons de céramique. Vingt ans plus tard environ, un grand bâtiment est construit au même emplacement, peut-être un établissement thermal (Photo A, repère 1). Au deuxième siècle, le site est réorganisé et les bâtiments ont une fonction artisanale : on pense à des tanneries réutilisant les anciennes piscines des thermes.
Le fondation d’un monastère au même emplacement est généralement attribué à la reine Clotilde. Ce monastère aurait occupé l’emplacement de la cellule de sainte Monégonde ; il est destiné à accueillir de jeunes femmes. Au VIIIe siècle, l’abbaye de moniales de Saint-Pierre-le-Puellier est attesté ; son nom est une évolution du terme latin puellarum (jeunes femmes) pour désigner ses occupantes. Elle apparaît, au début du IXe siècle, comme un ensemble satellite de l’abbaye de Saint-Martin. Au début du Xe siècle, des remblaiements successifs repoussent la rive de la Loire et permettent le gain de nouveaux terrains Vers 950, une activité commerciale est attestée à proximité ou au sein du monastère avec la fabrication de médailles de pèlerinage, retrouvées sur site.

Au milieu du XIe siècle vont s’implanter des sépultures dans la partie nord de l’enclos monacale.  En 1073, l’église paroissiale Saint-Pierre-le-Puellier est érigée en collégiale. En 1562, les Huguenots pillent les édifices religieux de Tours, dont Saint-Pierre-le-Puellier ; les cendres de sainte Monégonde, qui y étaient conservées, disparaissent alors.

Le 7 décembre 1791, le monastère Saint-Pierre-le-Puellier est vendu comme bien national; les nouveaux propriétaires démolissent les bâtiments. Entre 1968 et 1972, les vestiges antiques et médiévaux mis au jour sont laissés à l’air libre, la fosse de fouille étant transformée en jardin archéologique.

Détail des arcades sauvegardées de l’église.

Un immeuble conserve quelques vestiges des murs de l’église.

La place Plumereau constitue le centre du quartier saint Martin.
La place qui constitue un site classé depuis 1935, compte plusieurs maisons à colombages inscrites aux monuments historiques et datant du XVe siècle.

Il pleuvait tellement que je me rabats sur les photos du net pour vous faire découvrir cette superbe place si vous ne la connaissez pas!

Bref, une balade à refaire, sous le soleil!

un quartier que j’arpente souvent, mais sans prendre le temps d’y jouer les touristes, c’est dommage, tant il y a de détails architecturaux à découvrir!

8 commentaires

  1. je n'avais jamais entendu parler de ce monastère j'ai encore de dcouvertes à fairedans un rayon de 200 km de Paris

  2. J'ai passé trois jours à Tours en 2013 et j'ai beaucoup aimé cette ville, particulièrement la place Plumereau !

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