Culture équestre de l’Occident – Connaissances et passion Daniel Roche

16/09/2015 Fayard
Un siècle et quelque après l’invention du moteur à explosion, l’Occident a presque totalement oublié le rôle qu’a joué le cheval dans son histoire, qu’il s’agisse de son usage économique et guerrier ou de ses fonctions symbolique, politique et culturelle. Comment le rapport des hommes aux chevaux a-t-il fonctionné de la Renaissance à la Belle Époque ?
Tome 1 : Le cheval moteur

Tome 2 : La gloire et la puissance

Tome 3 : Connaissances et passions
Mon petit mot
Il fallait bien ce mélange de chevaux, d’art, de littérature et d’histoire pour me faire replonger dans un livre d’histoire de ce type!
Daniel Roche, en association avec Pierre Goubert d’ailleurs, ce sont d’abord des souvenirs de fac (les Français et l’ancien régime….), alors, quand la couverture de Connaissances et passions m’a attiré l’oeil : pourquoi pas!

La couverture:  Le Cheval Bleu, peint en 1911 par Franz Marc.

 Un livre dense, érudit,  accompagné de nombreuses notes et références, mais aussi de citations de romans, extrêmement bien documenté, qui, à partir de « La plus noble conquête de l’homme », traite de beaucoup de thèmes, tant le cheval fut omniprésent dans ces sociétés.
– Cheval de labeur, moyen de transport, outil de travail pour la majorité.
– Instrument de prestige, compagnon de guerre, emblème des puissants, aux races et robes choisis avec soin, aux harnachements d’apparat… y compris sur les représentations picturales, des portraits équestres aux décors des palais (les fresques du palais Té à Mantoue par exemple et l’animal de prédilection de nombreux peintres)…
– Mais aussi tenant une place de plus en plus importante dans une société de divertissement et de loisirs, chasse à courre, courses hippiques, piste de cirque…. mêlant professionnels (jockey ou artiste de cirque) ou amateurs, hommes et femmes (les promenades au Bois, les leçons au manège…)
 Des cours italiennes au cirque anglais, des écuyères amazones rivalisant d’adresse à Paris  à la Normandie de Flaubert et à ses élevages, à travers les 10 chapitres, le panorama est vaste!
Un livre lu à petites touches, d’une lecture pas toujours aisée, mais intéressant, et donnant au passage envie de relire plus d’un roman cité!
Table des matières (cliquez pour agrandir!)
 
 une lecture de plus pour

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