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LES GÉANTS DE LA MONTAGNE LUIGI PIRANDELLO théâtre olympia Tours

de Luigi Pirandello
traduction de l’italien  Stéphane Braunschweig
mise en scène et scénographie  Stéphane Braunschweig
collaboration artistique Anne-Françoise Benhamou
collaboration à la scénographie Alexandre de Dardel
costumes Thibault Vancraenenbroeck
lumières Marion Hewlett
son Xavier Jacquot
vidéo / animation Raphaël Thierry et Christian Volckman
maquillage et coiffures Karine Guillem
assistanat à la mise en scène Amélie Énon

avec
Ilse Dominique Reymond
Le Comte Pierric Plathier
Diamante Cécile Coustillac
Cromo John Arnold
Spizzi Romain Pierre
Battaglia Jean-Baptiste Verquin
Lumachi Thierry Paret
Cotrone Claude Duparfait
Le nain Quaquèo Laurent Lévy
Duccio Doccia Jean-Philippe Vidal
La Sgricia Daria Deflorian
Milordino Julien Geffroy
Mara-Mara Elsa Bouchain
Maddalena Marie Schmitt

La troupe de théâtre de la Comtesse Ilse erre dans le monde pour jouer l’oeuvre d’un poète mort tragiquement. Rejetés par tous, épuisés, ils arrivent dans une villa abandonnée, hantée par les esprits du magicien Cotrone.

Mon petit mot

Pour une première représentation d’après 13 novembre, un sujet qui ne peut que donner à réfléchir…
Culture / barbarie …

Pirandello visait le fascisme de Mussolini mais ces Géants ont hélas toujours bien des échos dans notre monde contemporain et encore plus en ce mois de novembre tragique..
Ses Géants, contre la petite troupe de théâtre, contre la culture, l’émerveillement et les rêves… le matérialisme, le totalitarisme , l’industrialisation du Nord de l’Italie, le corps qui se développe au détriment de l’esprit…

Quel est le rôle de la culture pour y faire face?

Un combat perdu d’avance?
Mieux vaut perdre le combat que ne pas se battre .

Le jeu comme acte de résistance.
L’imagination, l’émerveillement et la création comme armes.

L’indispensable superflu.
Quelques phrases qui font particulièrement réfléchir aujourd’hui…

Et puis il y a bien sûr le reste de la pièce, mais qui est passé pour moi un peu à l’arrière plan aujourd’hui, je ne suis pas vraiment entrée dans les rapports entre les personnages, restant à ma première réflexion.
Une bien belle distribution pourtant, Dominique Reymond , Claude Duparfait, et Romain Pierre en tête, mais l’esprit était décidément encore ailleurs et s’est perdu dans quelques parties un peu longues…

On retrouve aussi le théâtre dans le théâtre, le rapport au public aussi, le rôle du théâtre : pur divertissement , voir instrument d’avilissement, ou pour bien plus? Faire réfléchir, faire rêver, faire connaître des œuvres, amener l’autre plus loin, plus haut…
Et pour le plaisir de l’oreille, l’une des comédiennes parle en italien (surtitré), agréable d’entendre ainsi sonner la langue de l’auteur!

bref, une soirée qui laisse pensive…

Dans le cadre des challenges

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