exposition Élisabeth Vigée Le Brun Grand palais

Après

Florence, Portraits à la cour des Médicis. Bronzino, Salviati, Pontormo  Musée Jacquemart-André

dans mon petit marathon parisien, l’après-midi, direction le grand palais pour la très complète et très instructive rétrospective Elisabeth Louise Vigée Le Brun au grand palais.

Je connaissais la peintre officielle de la reine Marie-Antoinette, voici l’occasion de rédécouvrir son parcours, et la variété de son oeuvre.

L’expression des visages, la joie de vivre, la tendresse maternelle, espièglerie des enfants… sans parler de la précision du trait, à la peinture comme au pastel, plus d’une centaine de tableaux permettent de comprendre ce qui lui a permis de se distinguer des autres portraitistes.
A cheval sur deux siècles, c’est aussi une page de l’histoire de France et de l’histoire de l’art.
L’exposition s’ouvre sur les nombreux autoportraits réalisés et est aussi l’occasion de mettre l’accent sur la place des femmes dans le monde artistique.

Ses débuts sont évoqués par les portraits de ses proches qu’elle réalise très jeune, formée auprès de son père, le pastelliste Louis Vigée.
C’est ensuite  la consécration avec son entrée à l’Académie de peinture. Elle travaille pour la cour à partir des années 1770.
Et puis la Révolution l’exil, l’Italie, la Russie… l’occasion de peindre les cours d’Europe, telle la princesse Louise de Prusse

Quelque oeuvres à découvrir au grand palais :

Elisabeth Louise Vigée Le Brun, Portrait de l’artiste avec sa fille, dit « La Tendresse maternelle », 1786, huile sur panneau de chêne, 105 x 84 cm, Paris, musée du Louvre,

portrait de la baronne Henri Charles Emmanuel de Crussol Florensac, née Anne Marie Joséphine Gabrielle Bernard de Boulainvilliers, 1785,

Portrait de la comtesse Golovine

Elisabeth-Louise Vigée-Lebrun: Mademoiselle Brogniart (huile sur panneau de chêne) 1788

1787 : La marquise de Pezay et la marquise de Rougé avec ses enfants

c’est aussi l’occasion de découvrir ou redécouvrir d’autres femmes peintres de cette période comme Adélaïde Labille-Guiard (1749-1803)

7 commentaires

  1. J'y suis allée dimanche dernier, je l'ai trouvée magnifique, en particulier trois tableaux dont je parlerai dans quelques jours. J'ai découvert d'autres femmes peintres de cette époque, que je ne connaissais pas. Mon fils de 15 ans a apprécié aussi, la période se situant dans son programme d'histoire de cette année. Et l'on y évoque aussi l'Italie, avec le long séjour que Vigée Le Brun y a fait en exil. Bref, une expo à ne pas manquer si l'on est sur Paris !

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