La pension Eva Andrea Camilleri

Dans la Sicile des années 40, tout minot qu’il est, Nenè s’interroge : que vont faire les hommes dans cette belle maison près du port, où habitent tant de femmes nues ? Bientôt, au fond d’un grenier, une cousine entreprenante l’éclairera sur le sujet. En grandissant, il deviendra familier de ces dames et bien vite découvrira chez elles, au-delà de la sensualité, des trésors de récits.

 Mon petit mot

Pour ce mois italien, je voulais découvrir une autre facette d’ Andrea Camilleri que sa série consacrée au commissaire Montalbano.

J’ai apprécié ce récit initiatique, cette immersion dans la Sicile de la guerre, ces personnages , et la complexité des liens tissés en ces temps troubles.
Un roman d’apprentissage entre seconde guerre mondiale et maison close, de quoi brosser une belle galerie de personnages!

La situation de la Sicile en cette fin de guerre est particulièrement  tragique, de quoi donner envie de prolonger la lecture romanesque par quelques lectures documentaires sur le sujet. Et pourtant certaines saynètes sont vraiment drôles!

En revanche, comme d’ailleurs avec les Montalbano, j’ai un problème avec la traduction. L’intention de rendre le côté chantant de la langue et des spécificités locales est louable, mais j’ai eu un peu de mal à m’y faire. C’est là où je regrette de ne pas avoir un niveau d’italien suffisant pour lire en VO!

Dans le cadre des challenges

http://www.chapitre-onze.fr/2015/03/seconde-guerre-mondiale-challenge-recapitulatifs-des-liens-des-participants/

34 commentaires

  1. Même démarche que toi. Montalbano je suis fan, mais Camilleri ce n'est pas que Montalbano! Je note de livre dans mon pense bête, mon billet arrive un peu plus tard dans la journée, je laisse à Red Rose sa chance!

  2. Sûr que je vais découvrir les autres facettes de Camilleri. Mais ma découverte de Montalbano est trop récente et pour l'instant je la savoure!!! Et pour ce qui est de la langue et de sa traduction, elle me rappelle trop la façon de s'exprimer de mon beau-père et en cela je la savoure et l'apprécie pleinement. Merci Eimelle. Bonne journée!

  3. Je ne connaissais pas ce titre, il a l'air très intéressant. En ce qui me concerne, je préfère aussi aux Montalbano, les autres romans de Camilleri, notamment ceux qui sont historiques. Camilleri s'est intéressé à de nombreux épisodes de l'histoire de la Sicile. Mais, comme toi, je les lis en VF, sans aucun regret, car en italien, certains mots dialectaux sont difficiles pour des non-siciliens. Je me suis habituée à la traduction française qui est souvent très inventive ! Je ne sais pas si je dois laisser mon lien ici. J'ai lu La concession du téléphone et je me suis beaucoup amusée : https://pagesitaliennes.wordpress.com/2015/10/05/la-concession-du-telephone-andrea-camilleri/Bonne journée !

  4. En VO, ce doit être difficile quand même parce qu'il faut maitriser à la fois l'italien standard et le sicilien pour en saisir toutes les subtilités. Mais je crois que j'ai vu cette histoire en film une fois. Il n'y aurait pas une adaptation ?

  5. J'admire les traductions de Serge Quadrupanni qui s'applique à respecter les dialectes mais, curieusement, je lis plus facilement dans le texte italien. Quand je peux me le procurer.

  6. Andrea Camilleri est très prolifique, et j'aime beaucoup ses facettes ! La traduction ne me gêne pas, mais cela dépend du traducteur, je crois me souvenir que je préfère celle de Serge Quadrupani.

  7. Je vais aller lire d'autres billets sur l'auteur pour aller chercher un de ses livres à la médiathèque. Même si je n'ai pas beaucoup de temps pour lire les livres italiens en ce moment, comme je te le disais, vous piquez ma curiosité!

  8. Je n'ai rien lu de cette auteure. Il faudra bien du temps pour appréhender au mieux cette littérature si riche.

  9. je commence avec un livre en version bilingue, je triche un peu avec la traduction pour certaines phrases, c'est une bonne entrée en matière, et un jour peut-être, j'arriverai à lire en VO!

  10. Ce livre, avec ce que tu en dis, me fait penser à un croisement entre Mal de pierre de Milena Agus et Gioconda de Kokantzis pour la Sicile, les femmes, l'érotisme et la guerre. Est-ce que je me trompe dans mes impressions ? En tout cas, tu me tentes ! 😉

  11. De ce que j'ai pu lire après ma lecture de la Concession…, la traduction n'est pas aisée, car l'auteur semble beaucoup jouer avec la langue et le patois (en tout cas dans le roman que j'ai lu)…et là quand le traducteur n'est pas à la hauteur le lecteur y perd beaucoup.

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