Dans la Sicile des années 40, tout minot qu’il est, Nenè s’interroge : que vont faire les hommes dans cette belle maison près du port, où habitent tant de femmes nues ? Bientôt, au fond d’un grenier, une cousine entreprenante l’éclairera sur le sujet. En grandissant, il deviendra familier de ces dames et bien vite découvrira chez elles, au-delà de la sensualité, des trésors de récits.
Mon petit mot
Pour ce mois italien, je voulais découvrir une autre facette d’ Andrea Camilleri que sa série consacrée au commissaire Montalbano.
J’ai apprécié ce récit initiatique, cette immersion dans la Sicile de la guerre, ces personnages , et la complexité des liens tissés en ces temps troubles.
Un roman d’apprentissage entre seconde guerre mondiale et maison close, de quoi brosser une belle galerie de personnages!
La situation de la Sicile en cette fin de guerre est particulièrement tragique, de quoi donner envie de prolonger la lecture romanesque par quelques lectures documentaires sur le sujet. Et pourtant certaines saynètes sont vraiment drôles!
En revanche, comme d’ailleurs avec les Montalbano, j’ai un problème avec la traduction. L’intention de rendre le côté chantant de la langue et des spécificités locales est louable, mais j’ai eu un peu de mal à m’y faire. C’est là où je regrette de ne pas avoir un niveau d’italien suffisant pour lire en VO!
Dans le cadre des challenges