Camille, mon envolée Sophie Daull

éditions Philippe Rey
Dans les semaines qui ont suivi la mort de sa fille Camille, 16 ans, emportée une veille de Noël après quatre jours d’une fièvre sidérante, Sophie Daull a commencé à écrire.

 Mon petit mot

Voilà un livre que je n’aurais peut-être pas eu la force d’ouvrir sans le projet « 68 premières fois ».
La perte d’un enfant. Quoi de plus terrible?

Alors j’y suis allée par toutes petites touches, par peur d’être submergée, quelques pages à la fois, tout doucement… et puis Camille m’a happée… et j’ai finalement lu d’une traite les derniers chapitres.

Sophie Daull a merveilleusement réussi. Camille est là, avec nous, elle m’a accompagnée pendant toutes les journées sur lesquelles j’ai étalé cette lecture… et elle a même réussi à me faire rire parfois…
Si, si, entre les absurdités de l’après, des pompes funèbres, il y a des rires jaunes, mais il y en a des vrais aussi.
Des réactions de l’entourage aux préparatifs de la cérémonie funéraire, en pleine période de fêtes de fin d’année,  jamais larmoyant, le ton trouvé est juste.

De l’amour, de la vie, un bel hommage à cette jeune fille partie bien trop tôt, et un vrai talent d’écriture.
Un travail de deuil et de mémoire qui passe par les mots, une écriture thérapeutique, mais tournée vers les autres.
Écrire. Continuer à vivre. Ne pas oublier.
Je connaissais la Sophie Daull comédienne, je n’oublierai pas ce texte, et je n’oublierai pas Camille.

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18 commentaires

  1. Entièrement d'accord avec ta chronique. Toi aussi tu as trouvé les mots juste pour exprimer ce que l'on ressent à la lecture de ce petit ouvrage. Bravo!

  2. Il me fait envie ce livre, mais je ne me sens pas trop en ce moment pour ce genre de sujet, je le garde dans un coin de ma tête

  3. j'avais lu une interview de l'auteur et ce livre est resté dans un coin de ma tête. Comme beaucoup de lcteursje pense le lire dans une période joyeuse plutôt

  4. il y a quelques passages très durs, mais globalement,cela ne sombre jamais dans le pathos, l'écriture reste maitrisée… mais c'est dur quand même!

  5. Pareil, je suis incapable de lire ce type de récit, je transfère systématiquement et je pleure toutes les larmes de mon corps !

  6. J'ai repéré ce roman dans le Lire: de septembre et même si moi aussi j'ai quelques craintes (peur que ce soit trop triste), j'ai envie de le lire.

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