Editions du Rouergue (19 août 2015)
Mon petit mot
Un premier roman qui fait froid dans le dos.
D’abord, il y a cette illustration de la couverture, si bien trouvée.
Et puis il y a les mots, et un angle d’approche particulièrement bien choisi, sans débordements, sans pathos.
Les faits. Bruts. Terribles.
Les versions de l’entourage, des protagonistes de l’enquête.
Les silences, les impuissances.
Ces mensonges, ces mots qui ne viennent pas, ces lâchetés, ces remords, cette culpabilité, et ces “procédures à suivre”. Ces excuses, ces explications, toujours.
Et les dysfonctionnements de la machine de protection de l’enfance.
Un texte nécessaire, on aimerait tant qu’il n’y ait pas d’autres Diana.
Pour se souvenir de la petite Marina , dont la tragique histoire est à l’origine de ce livre.
Pour ne pas oublier.