La traviata Verdi Tours Marguerre Ossonce Duffaut et saison 2015 – 2016 de l’opéra de Tours
ToursEtCulture
Mai 2015 Opéra en quatre parties Livret de Francesco Maria Piave, d’après Alexandre Dumas Fils
Direction : Jean-Yves Ossonce Mise en scène : Nadine Duffaut Décors : Emmanuelle Favre Costumes : Gérard Audier Lumières : Jacques Chatelet
Violetta Valéry : Eleonore Marguerre Flora Bervoix : Pauline Sabatier Annina : Blandine Folio Peres Alfredo Germont : Sébastien Droy Giorgio Germont : Kristian Paul en remplacement d’Enrico Marrucci Baron Douphol : Ronan Nédelec Docteur Grenvil : Guillaume Antoine Gastone : Yvan Rebeyrol Le Marquis : François Bazola
Orchestre Symphonique Région Centre-Tours Choeurs de l’Opéra de Tours et Choeurs Supplémentaires
Violetta Valéry : Eleonore Marguerre/ Giorgio Germont : Kristian Paul photo
Coproduction (2002) Opéra du Grand Avignon / Opéra de Massy / Opéra-Théâtre Metz-Métropole / Opéra de Reims / Opéra de Toulon Provence-Méditerranée / Opéra de Vichy
photo décor répétition
Mon petit mot
Une production découverte en deux temps : tout d’abord les répétitions publiques du 9 mai (et toujours le même plaisir de pouvoir découvrir l’envers du décor, le travail des techniciens, et de suivre ainsi un peu de l’évolution musicale et scénique d’un projet) , puis la représentation du vendredi.
Les répétitions m’avaient comblée : un travail sur les réglages de plusieurs tableaux… sans costumes ni projection, que de précisions dans tout cela! Des déplacements millimétrés, pour qu’ils s’accordent parfaitement avec la musique, les pas de danse des choristes – danseuses pour l’occasion avec l’aide d’une professeur de flamenco…
Et puis, des idées intéressantes qui font que dans cette oeuvre bien connue , on peut toujours découvrir un nouvel angle d’approche d’un personnage ou d’une scène : les rapports Violetta – Germont, la (l’omni) présence d’Annina aux côtés de Violetta, les voix qui s’annonçaient prometteuses…
sans qu’un détail relevé dans le décor (le nom de l’hôtel… Lutétia… que sans l’oeil avisé de Sabine à mes côtés je n’aurais même peut-être pas vu ) ne nous ai intriguées plus que cela, j’étais plus sceptique sur la présence physique de la soeur d’Alfredo et ne m’étais pas arrêtée à ce nom…
décor répétition
Et voilà que le réprésentation d’hier permet d’être fixée : contextualisation en 1940/1945, entre uniforme nazi, “collaboration horizontale” et femme tondue… pourquoi pas… cela fonctionne, la Traviata est une histoire si intemporelle que ce décor et ces costumes permettent de la redécouvrir de façon un peu différente, et lui offrent une très belle scénographie!
Et puis, la musique fait le reste… et l’on passe une excellente soirée ! Je découvrais Eleonore Marguerre, un nom à retenir!
Une mention spéciale au Giorgio Germont de Kristian Paul appelé de dernière minute, et à Emmanuel Trenque, chef de chœur du Grand Théâtre depuis 2004, qui va quitter Tours pour Marseille, une belle page se tourne ici avec lui.
Bref, une saison d’opéras qui se termine en beauté et qui laissera de jolis souvenirs (pour mémoire, les différents opéras vus : à l’ opéra de Tours 2014 – 2015
RDV à la rentrée pour Madame Butterfly!
(Au passage, les titres des opéras de
la saison 2015 – 2016 de l’opéra de Tours :
– Madame Butterfly
– La belle Hélène
– La Cenerentola
– L’enlèvement au Sérail – Soirée avec deux oeuvres : La Société Anonyme Des Messieurs Prudents et Trouble à Tahiti – Eugène Onéguine