Site icon Tours et culture

Le Chagrin LES HOMMES APPROXIMATIFS / GUIELA NGUYEN

théâtre olympia avril 2015

Julie et Mathieu se retrouvent à la mort de leur père.
Tout les rassemblait dans l’enfance, tout les divise à présent .
par la compagnie Les Hommes Approximatifs mise en scène Caroline Guiela Nguyen

avec
Dan Artus
Caroline Cano
Chloé Catrin
Mehdi Limam
Violette Garo-Brunel

Scénographie  Alice Duchange  Création costumes  Benjamin Moreau  Création sonore  Antoine Richard   Collaboration à la composition musicale  Teddy Gauliat-Pitois  Création lumière Jérémie Papin Création vidéo  Quentin Dumay 
Dramaturgie  Mariette Navarro  Collaboration artistique  Claire Calvi Suivi artistique   Julien Fišera 

Mon petit mot
Après le très intéressant :   ELLE BRULE  de la Cie les Hommes Approximatifs dans une mise en scène : Caroline Guiela Nguyen  de la même équipe en début de saison, j’étais curieuse de découvrir un nouvel aspect de cette compagnie avec Le chagrin… j’en sors un peu plus mitigée:
Je trouve tout aussi intéressant le parti pris de mettre en avant les petits riens du quotidien, ces silences, ces phrases non finies, ces discussions qui sous l’apparence de ne parler de rien , révèlent bien des sentiments mais j’ai moins accroché sur la durée.

Autour du thème du deuil, chacun d’entre nous, hélas, peut se retrouver confronté à ses propres souvenirs, à ces heures autour de l’enterrement par exemple (et ce violent rappel à la réalité secoue, en dépit du décor-distance, le texte sonne si “vie quotidienne”, qu’il nous touche de façon différente des textes de théâtre habituels).

Ce chagrin “initial” (la mort du père) renvoie à d’autres chagrins antérieurs (liés à la mort ou non, des renoncements, du racisme, des mauvaises blagues…) des différents personnages… mais aussi des nôtres.

Et pourtant, ou parce que (partie dans d’autres souvenirs dans mon siège), j’ai eu une phase de décrochage en milieu de spectacle, j’ai eu l’impression de me perdre dans le décor (ultra-chargé, comme autant d’autels, aux disparus, à l’enfance…), mais aussi dans la temporalité (on alterne entre présent et souvenirs, une multitude d’histoires se croisent, les petits (ou gros) riens de chacun qui reprennent le pas sur le deuil), et dans certains dialogues ou scènes muettes qui m’ont laissées cette fois à côté .

Bref, même si je suis moins séduite que par Elle brûle, il y a vraiment des pistes très intéressantes dans le travail de cette compagnie!

Dans le cadre du
Quitter la version mobile