Choisi parce qu’il se déroulait à la Pièta, l’orphelinat de Venise, du temps où Antonio Vivaldi y était professeur, ce court roman nous conduit effectivement au coeur de cette institution de la Sérénissime, mais il est bien plus que cela.
A travers les interrogations de Cécilia, la jeune fille abandonnée bébé à cet orphelinat, ce sont de grandes questions qui sont abordées. La Mère. La mort. Donner la vie.
La méconnaissance de la vie justement pour ces orphelines coupées du monde, de leur corps également.
Ce monde qui apparait malgré tout parfois, fugitivement, une sortie hors de la Pièta, une personne y entrant… une vision terrible d’une femme donnant la vie… le vol des hirondelles… et la musique… espace de liberté, ouverture au monde… rencontre avec le compositeur de génie… création …
Difficile de résumer ce livre à l’écriture toute musicale, à lire en musique bien sûr!
L’auteur nous donne d’ailleurs à la fin une liste de quelques enregistrements à écouter pour (re)découvrir Vivaldi, un plus pour ce roman.
La couverture est un détail de Entrée du Grand Canal, vers l’Ouest en 1730 par Canaletto