Alexandre Astrid reçoit un jour par la poste un manuscrit anonyme intitulé Garden of love, placé ainsi sous le signe du grand poète anglais William Blake. Alex, flic paumé sur la touche, y lit une version troublante, et même diabolique, de sa propre vie. Le voilà à revivre un épisode déterminant pour lui : son affrontement avec Edouard Dayms, jeune homme aussi brillant que déséquilibré, d’une impressionnante emprise sur les autres.
Mon petit mot
Pfff! Un livre dont je sors essoufflée!
Une histoire prenante, qui vous happe dès les premières lignes pour ne plus vous lâcher…
Et pourtant, au début, je n’ai pas été emballée, l’impression d’être totalement perdue entre les personnages, de devoir plusieurs fois revenir en arrière pour tenter de comprendre qui était qui, qui était le narrateur dans telle partie… avant de réaliser que c’était bien sûr le but recherché, et de me prendre à ce jeu diabolique.
Entre roman psychologique et polar (plutôt psychologique que polar d’ailleurs à mes yeux) , manipulations en tout genre (des personnages et du lecteur) , une construction très habile, qui révèle peu à peu la complexité des personnages et les liens entre eux, et laisse au lecteur le soin de démêler le vrai du faux… sans être sûr de rien!
A chacun d’y faire sa propre enquête et de l’interpréter à sa manière finalement…
J’ai relu plusieurs passages après avoir fini le livre pour finir de remettre quelques pièces du puzzle dans l’ordre… un roman troublant qui demande une attention sans faille du lecteur!
Et puis comme souvent avec cet auteur, il y a la musique, ici Schubert en particulier, et son Impromptu en si bémol, à écouter en lisant ce livre…
Bref, un roman surprenant, que je suis ravie d’avoir enfin sorti de ma PAL!