Au septième étage d’un hôtel de luxe, le Splendid’s, sept gangsters rejoints par un policier en rupture de légalité défient l’ordre public : ils ont enlevé la fille d’un millionnaire américain et réclament une rançon.
Spectacle en anglais surtitré en français
Avec Stephen Barker Turner, Jared Craig, Xavier Gallais, Ismail Ibn Conner, Rudy Mungaray, Daniel Pettrow, Timothy Sekk, Neil Patrick Stewart
Décor Riccardo Hernandez, lumières Scott Zielinski, collaboration artistique et travail chorégraphique Damien Jalet, son Xavier Jacquot, costumes José Lévy, traduction anglaise Neil Bartlett
Avec Stephen Barker Turner, Jared Craig, Xavier Gallais, Ismail Ibn Conner, Rudy Mungaray, Daniel Pettrow, Timothy Sekk, Neil Patrick Stewart
Décor Riccardo Hernandez, lumières Scott Zielinski, collaboration artistique et travail chorégraphique Damien Jalet, son Xavier Jacquot, costumes José Lévy, traduction anglaise Neil Bartlett
Mon petit mot
La représentation commence par la projection du film Un chant d’amour réalisé par Jean Genet en 1950.
Erotique, longtemps diffusé uniquement dans la clandestinité, il met en scène des prisonniers et leur gardien .
Une prison, des portes, un judas… virilité, homosexualité, fantasmes…. ou comment plonger les spectateurs dans l’univers de l’auteur…
L’enchaînement avec la pièce se fait tout naturellement. Du film muet à la pièce jouée en anglais et sous-titrée (à l’exception de la voix de Jeanne Moreau à la radio) , l’image prime, très cinématographique elle aussi, et le décor de l’hôtel et de ses nombreuses portes fait écho au décor (que j’ai trouvé très réussi) de la prison.
On retrouve les corps des hommes, les tatouages, dans un ensemble qui est très chorégraphié et tient presque par instant du ballet.
Et puis arrivent des questions qui résonnent (hélas ) avec l’actualité… des preneurs d’otages cernés par la police, un assaut… le comportement dans les dernières minutes avant l’inéluctable… résister, trahir, être lâche et toujours le désir…
Distribution à saluer!
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Il y avait un surtitrage?Côté théâtre j'ai vu Lucrèce Borgia avec (entre autres) Béatrice Dalle. vraiment très bien . Pourquoi ne passe-t-elle pas à Tours? Je n'ai pas la réponse.
oui, c'était joué en Anglais.J'aurais bien aimé voir cette Lucrèce en vrai également, je l'ai vu en vidéo, mais ce n'est pas pareil!
Une pièce que je ne connais pas du tout. La parti pris de la mise en scène avait l'air original. Ce qui n'empêche pas que cela peut -être très ennuyeux!
en prime, je couvais un bon rhume qui s'est déclaré depuis, ça n'a pas du aider!
je ne connais pas cette pièce de Genet mais tu m'as donné envie de la découvrir !
:)!
En lisant ton billet je me pose une question : quel est l'intérêt de monter une pièce française en anglais pour une diffusion en France ? L'esthétique et la langue du polar ne sont pas qu'américains.
le parti pris était en effet étonnant…