la mare au diable George Sand

la mare au diable George Sand

Après ma journée en Berry sur les traces de George Sand l‘année dernière et la visite du musée romantique à Paris, j’avais eu envie d’explorer plus avant l’abondante production littéraire de cette auteure, avec Indiana, Cosima et Claudie. (MAJ, voir aussi MARIE DES POULES, GOUVERNANTE CHEZ GEORGE SAND Gérard Savoisien Arnaud Denis)  et George Sand Les carnets secrets d’une insoumise Catherine Hermary-Vieille

Je reviens cette fois-ci à un grand classique de cette auteure dont je n’avais lu que des extraits il y a bien longtemps et qui dormait depuis le lycée je crois dans ma bibliothèque: la mare au diable George Sand

la mare au diable George Sand

On l’appelait « la mare au Diable », car ses brumes, le soir, égaraient les voyageurs. Perdus à leur tour, Germain, Marie et le Petit Pierre sont forcés d’y passer la nuit.
Germain va chercher une épouse pour s’occuper de ses enfants orphelins de leur mère. A quoi bon se marier, pense-t-il, quand l’amour n’y est pas.
Et Marie a quitté sa mère, ce matin, en larmes, pour se louer comme bergère à la ferme des Ormeaux, si loin. Seul, Petit Pierre, le fils de Germain, est heureux et confiant. De lui dépendra le sort de ceux qu’il aime tant.

Mon petit mot sur la mare au diable George Sand

J’ai beaucoup apprécié cette lecture et l’atmosphère qui s’en dégage, moi qui habite finalement si près du Berry (de la Brenne en tout cas), cette forêt, cette brume, ces étangs, cette lande, cette faune et cette flore, ces sons de la forêt, la forte présence teintée de romantisme de la nature… ont éveillé de nombreuses images à la lecture…
Un voyage immobile à la fois dans une région et dans le passé… agréable!

Et puis il y a l’histoire en tant que telle,  au charme désuet au premier abord, à travers le vocabulaire, les lieux, les activités des paysans… mais le roman est bien au delà de cette simple « ruralité » d’autrefois  et porte  bien des valeurs universelles…. des personnages et des sentiments qui trouvent toujours des échos en nous… intemporel…

Des bons sentiments, des valeurs positives, quel bonheur en cette période si compliquée.

Une lecture qui fait du bien, et qui donne des envies de promenades!

BD Indiana Bouilhac et Catel George Sand

22 commentaires

  1. Je suis ravie que tu aies aimé cette Mare au diable qui, comme tu le dis, renferme bien plus que l'idée que l'on en a quand on ne l'a pas lu !

  2. J'ai adoré ce roman, lu quand j'avais 18 ans, le style est simple mais travaillé. Les descriptions sont bien menées et l'histoire est jolie. Un moment de plaisir 🙂

  3. Je l'ai relu l'année dernière et j'y avais pris beaucoup de plaisir aussi ! Dans la foulée, je suis aussi allée visiter la maison de Georges Sand à Nohant… Depuis, Indiana et l'autobiographie de G. Sand m'attende patiemment sur mes étagères ;)Je suis aussi originaire de la Brenne :)D'ailleurs si tu aimes ces ambiances berrichonnes ou brennouses, je te conseille fortement Et même les chiens de Jean-Louis Guttierres : https://synchroniciteetserendipite.wordpress.com/2014/11/08/et-meme-les-chiens-jean-louis-gutierres/En te souhaitant de bonnes lectures…

  4. Une charmante lecture qui me rappelle mes 13 ans. A cette époque mes étagères étaient assez vides, alors je l'ai lu plusieurs fois. De très bons souvenirs !

  5. j'ai d'ailleurs une belle pile de classiques qui date de cet a^ge-là… et qui ne demande qu'à être ré-ouvert!

  6. Un beau souvenir de lecture et de visite aussi. J'y suis allée avec ma petite fille (qui avait alors 3 ans) à qui j'avais raconté l'histoire. Elle n'était pas rassurée mais a adoré! Il ne reste plus grand chose de la mare mais encore assez pour que le lieu soit évocateur surtout en automne. Et il y a toujours la croix!Merci pour le challenge romantique!

  7. J'en garde une image un peu désuète, sympathique. Mais je n'ai que moyennement envie de replonger dans ce roman. Par contre, Consuelo m'attend sur ma PAL et me permettra de retrouver Sand.

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