Le Marionnettiste Didier Hermand

Éditions Atria  1/10/2013

Venise, David croise le regard d’une mendiante assise sur les marches d’une église. Adèle passe sans la voir, sans même la regarder. Elle veut savourer pleinement avec David la magie de cette ville qui symbolise l’amour…De retour à Paris, obsédé par le regard de la vieille femme, David disparaît…

  Mon petit mot

J’avais envie de changer un peu d’horizons de lecture et le mot Venise dans la présentation de ce roman a suffit à me convaincre!
Si au premier abord (couverture, écriture) cette lecture semble plutôt ados – jeunes adultes , l’histoire m’a embarquée, et m’a offert trois soirées de lecture bien agréables.

Il y a l’histoire d’un couple d’abord, les hésitations, l’espace de liberté, la communication, jusqu’à ce séjour à Venise qui bouleverse tout, la différence d’opinion, les secrets, les différences, et puis la séparation liée à la disparition mystérieuse de l’un, la douleur de l’absence,  les recherches pour retrouver le disparu…

Et puis il y a le regard porté sur la société et ses exclus.
Les regards qui fuient, la misère que l’on ne veut pas voir, les petites lâchetés du quotidien, les expulsions, la vie du camp, les SDF de Paris ou de Venise,  et une enquête policière qui tient en haleine.

L’alternance des voix de l’homme et de la femme, la comparaison des points de vue donnent du rythme à ce récit.

Il y a aussi la mer, la navigation et son vocabulaire, et puis des souvenirs de voyages à Venise qui remontent, au fil du quartier Santa Croce…  bref, un changement d’univers littéraire agréable!

Eglise San Stae -quartier Santa Croce sur le Grand Canal

8 commentaires

  1. La couverture m'aurait un peu rebutée, mais ton billet fait envie. Je note donc.

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