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Sauf les fleurs Nicolas Clément

Éditeur : Buchet Chastel – Parution : Août 2013

Marthe vit à la ferme avec ses parents et son frère Léonce. Le père est mutique et violent, mais l’amour de la mère, l’enfance de Léonce et la chaleur des bêtes font tout le bonheur de vivre.
À seize ans, elle rencontre Florent et découvre que les corps peuvent aussi être doux. Deux ans plus tard, le drame survient.
 De ce court texte, ce qui frappe au premier abord, c’est la langue, de la poésie qui fait mouche, qui fait mal. Car l’histoire est tragique. Violence conjugale, violence sur les enfants. Jusqu’au pire. Des mots qui s’enroulent et se déroulent et permettent de dire des choses terribles… sans en avoir l’air… sous les fleurs, le sang… Il y aussi l’importance des livres pour tenir la tête hors de l’eau, et d’Eschyle en particulier et les échos à la tragédie grecque.
Bref, un premier roman pour lequel il n’est facile de trouver des mots tant ceux de l’auteur vous trottent en tête.
Un livre lu d’une traite pour savoir comment tout cela allait finir, et que je relirai avec plaisir pour encore mieux apprécier la langue, et parce que désormais, je sais quand l’héroïne l’a écrit, à destination de son frère, et depuis quel endroit.
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