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Concerto pour la main morte Olivier Bleys

Éditions Albin Michel.
22 août 2013
«La vie n’est qu’un tissu d’à-peu-près, de décisions hâtives, de situations instables sur lesquelles on bâtit pourtant un mur en plâtre qu’un coup de poing peut traverser.»

À Mourava, hameau perdu de Sibérie centrale, Vladimir Golovkine n’a qu’un rêve : prendre le bateau pour Krasnoïarsk, la grande ville en amont du fleuve. Mais faute de pouvoir s’offrir un billet, c’est un étranger qu’il voit débarquer dans sa vie : Colin, un pianiste raté dont la main droite refuse d’obéir dès qu’il se met à jouer le concerto n°2 en do mineur de Rachmaninov.
La musique, la Sibérie, l’amitié, les vies antérieures, tels sont les thèmes de ce livre qui nous entraîne au fin fond de la Russie, aux côtés d’un pianiste dont une main refuse d’interpréter le fameux concerto pour piano n° 2 de Sergueï Rachmaninov. Pourquoi ce problème? Une plongée dans son passé, dans ses désirs, aux côtés des “autochtones” et de l’environnement plutôt hostile du lieu vont lui permettre non seulement de régler son problème physique mais aussi de reprendre en “main” son destin.

Une renaissance, qui se traduit également par la numérotation des chapitres, en compte à rebours vers cette nouvelle vie.
Un conte moderne, la rencontre de deux hommes à un carrefour de leur vie, la confrontation de deux modes de vie, font de cette lecture une parenthèse fort agréable.

Une vue des rives du fleuve Ienisseï près de la ville de Krasnoïarsk.

A lire en écoutant bien sûr  Sviatoslav Richter jouant Rachmaninoff 

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