Bref, entre prise de consciences pour certain(e)s et rires pour les autres, il reste deux jours, c’est jusqu’au 28 juillet!
Le petit chien 15h45 -Entrez et fermez la porte de Marie Billetdoux,
mis en scène par Marie Billetdoux
Elles sont venues pour un casting…Elles ont 20 ans, quelques minutes à peine pour convaincre. L’épreuve est physique et psychologique. L’après-midi est courte, les filles jolies, l’enjeu difficile, le réalisateur souvent odieux…
Avec : Léa Dauvergne, Armelle Abibou, Camille Lockhart, Margaux Vallé, Lou De Laâge, Jeanne Monot, Aurélie Noblesse et la voix de Jacques Higelin.
Mon petit mot
Les comédiennes défilent sur scène, pour cette audition qui nous révèle les coulisses du cinéma, et permet de dresser de beaux portraits de jeunes comédiennes, la surdouée, la rebelle, la paumée… quelques minutes pour convaincre, pour se livrer, et une scène finale en décalage avec le reste… un joli moment (peut-être un peu inégal) dans le milieu de journée du festival
Et une pièce qui pourrait être un beau tremplin on espère pour certaines de ces jeunes actrices.
Lyric hispanic
théâtre au coin de la lune,19h15
Cie Coïncidences Vocales
C’est une invitation à goûter «l’autre» chant de l’Espagne :le lyrisme des Granados, De Falla, Turina, Lorca…
Imprégné de soleil, d’humour, de passion, de gravité et de l’essence même d’un peuple…
La voix chaude et sensuelle de la chanteuse s’allie aux accents profonds de la «Guitarra» et aux gestes précis de la danseuse flamenca pour caresser le fameux «Duende», ce diabolique frisson signant l’authentique…
mise en scène : Jean-Luc Paliès
scénographie : Luca Jimenez
danseur : Loreto Azocar, Karine Gonzalez ou Diana Regaño
musiciens : Rémi Jousselme
chanteur : Magali Paliès
Une petite bulle entre deux représentations théâtrales, entre la foule et la canicule, la voix, la musique, la danse, nous transportent ailleurs… Couleurs, ambiance, un voyage…un peu d’ailleurs avant de retourner vers une autre pièce de théâtre…
Callas
Texte Jean-Yves Picq Mise en scène Jean-Marc Avocat
Mon petit mot:
Callas… l’artiste, la femme, et la difficile adéquation entre les deux. Les rêves de vie familiale, de tranquillité, d’une artiste perfectionniste, plongée si jeune dans le tourbillon de la scène, du succès et du monde cruel des journalistes, critiques, voir du public traquant le moindre faux pas. C’est aussi une réflexion sur l’évolution du monde de l’opéra, les mises en scène, l’incarnation du rôle et ses répercussions sur la voix (chanter une agonie à pleine voix, ou non…)et voilà qui donne envie de replonger dans les enregistrements de Maria Callas!
Et le dernier jour déjà, un dernier spectacle avant de reprendre le train :
Kiss Richard Marc Citti William Shakespeare à L’Entrepôt
Présentation du spectacle
Mathieu répète Richard III sous l’oeil acéré de Nina, sa metteure en scène.
La répétition se déroule sans encombres jusqu’à la scène Richard III / Lady Anne.
Nina intervient alors et recadre sévèrement Mathieu.
Désemparé, Mathieu convoque alors Richard, le vrai. Le personnage de Shakespeare apparait et entreprend de guider Mathieu dans son interprétation.
C’est avec ce spectacle que s’est achevé mon séjour au festival d’Avignon, et que j’achève ma série d’articles consacrés aux pièces vues (je profiterai du mois d’août pour quelques articles-photos d’Avignon, côté festival comme côté tourisme).
Un seul en scène un peu déroutant au départ, je ne connais pas parfaitement Richard III (ok, je vais m’y plonger un de ces jours!), et j’ai un peu perdu le fil des différents personnages avant de raccrocher à la suite de la pièce et de ne plus lâcher jusqu’au bout!
Une belle performance d’acteur, et des éclairages apportés sur les héros de l’oeuvre, mais aussi bon nombre de réflexions sur le rapport acteur – metteur en scène, les seconds rôles… (qui suscitent de nombreux rires) et donnent envie de redécouvrir l’intégralité de l’oeuvre.
Pari gagné, on en sort avec l’envie de se plonger immédiatement dans le grand William!