Les heures silencieuses, Gaëlle Josse
Tout paraît à sa juste place dans la vie de Magdalena, épouse de Pieter Van Beyeren, administrateur de la Compagnie des Indes orientales à Delft. Rigoureuse, maîtresse d’elle-même, elle aurait pu succéder à son père. Mais le commerce est réservé aux hommes. Sa place est au foyer. Magdalena doit se limiter à cet espace intérieur, où elle a souhaité se faire représenter à son épinette, de dos.
Une lecture prévue depuis longtemps, l’occasion s’est enfin présentée!
Un roman choisi pour son rapport à l’art, puisque, un peu comme dans La jeune fille à la perle, c’est un tableau qui est le point de départ du roman :
Emanuel de Witte
Alkmaar vers 1617 – Amsterdam 1692
Alkmaar vers 1617 – Amsterdam 1692
Intérieur avec une femme jouant du virginal
Vers 1660-1667
Détails des trois personnages (plus le chien).
Les heures silencieuses, Gaëlle Josse
J’ai beaucoup aimé cette plongée dans ce tableau et dans la vie racontée par l’héroïne. A petites touches picturales, un beau portrait de femme se dessine, une femme qui aurait préféré avoir des activités d’homme, son rapport aux hommes justement, et tout ce quotidien bien dépeint.
Du commerce maritime à la vie familiale de l’époque, à la musique («Musicae laetitiae comes medicina dolorum» : « la musique est la compagne de la joie et un baume contre la douleur ».) entre épinette et chant, un petit roman lu d’une traite, et j’avoue en le refermant, j’aurais aimé qu’il continue encore, pas pressée de quitter cet univers!
Du commerce maritime à la vie familiale de l’époque, à la musique («Musicae laetitiae comes medicina dolorum» : « la musique est la compagne de la joie et un baume contre la douleur ».) entre épinette et chant, un petit roman lu d’une traite, et j’avoue en le refermant, j’aurais aimé qu’il continue encore, pas pressée de quitter cet univers!
Il donne également envie de se replonger dans la peinture de l’époque, en particulier avec La leçon de musique, peint par l’artiste peintre Jan Vermeer en 1664, où l’on retrouve la fameuse inscription «Musicae laetitiae comes medicina dolorum»
Gaëlle Josse sur ToursEtCulture