Un Bal Masqué Haroutounian, Ossonce, Bouillon, Opéra de Tours

“ Un Ballo in Maschera” de Verdi,  Co-production décors, costumes et accessoires Opéra de Tours (2004), reprise mars 2013

Direction Jean-Yves Ossonce
Mise en scène Gilles Bouillon
Dramaturgie Bernard Pico
Décors Nathalie Holt
Costumes Marc Anselmi
Lumières Michel Theuil

Riccardo Leonardo Caimi
Renato Tassis Christoyanis
Amelia Lianna Haroutounian
Ulrica Claudia Marchi
Oscar Mélanie Boisvert
Silvano Ronan Nédélec
Samuel Antoine Garcin
Tom Tomislav Lavoie

Orchestre Symphonique Région Centre – Tours, Chœurs de l’Opéra de Tours

Après Macbeth et Rigoletto, continuons les oeuvres de Verdi (2013 étant le bicentenaire de la naissance du compositeur) et l’association Jean-Yves Ossonce à la direction et Gilles Bouillon à la mise en scène.

La grippe n’a pas eu raison d’Amelia, bien au contraire!

Une annonce en lever de rideau, cela jette une certaine angoisse,   Leonardo Caimi et Lianna Haroutounian, victimes tout deux d’une mauvaise grippe vont assurer la représentation, mais s’excusent par avance si leurs moyens venaient à les trahir… Point de trahison pour Lianna Haroutounian, la voix semble être bien là!

Une représentation qui laissera d’ailleurs le public très enthousiaste, une belle soirée!

Le duo Leonardo Caimi et Lianna Haroutounian avait interprété la saison précédente la Bohème, déjà dans la reprise d’une mise en scène de Gilles Bouillon, comme cette fois, et comme pour la Bohème, une mise en scène qui séduit toujours.

En attendant les photos de ce Bal masqué, celles de la Bohème
Des costumes et décors assez intemporels, de beaux jeux de lumière, de belles scènes figées en arrière plan, très picturales, Amélia dans les rêves de Riccardo, puis ses adieux à son fils, servie par de très beaux costumes. Peut-être un peu moins séduite par l’aspect purement jeu des chanteurs-acteurs que par leurs voix, mais cela dit, pas de temps mort, ni décrochage. Une œuvre sombre (d’ailleurs en cette journée de la femme, le traitement réservé à Amelia par son mari, ça fait réfléchir…), les silhouettes de la mort qui rôdent en permanence…  Belle découverte vocale également du baryton Tassis Christoyannis que j’entendais je crois pour la première fois.

Bref, une belle soirée! Je mettrais à jour si je trouve un lien vers des photos!

Mise à jour : article nr


8 commentaires

  1. Superbe soirée, je savais déjà que j'allais retrouver le duo de la Bohême 2011 2012, et assez rapidement j'ai oublié l'annonce de début, car les deux étaient en forme! Le baryton (que je ne connaissais pas) va chanter dans la Traviata à Nantes bientôt (le rôle du père)Un opéra plutôt noir, mais prenant. Ok, pas tellement de jeux de scène, c'est assez statique, mais ce n'était pas dans le style des personnages, on n'est pas dans Roméo et Juliette.Enfin des décors et une mise en scène dépouillés, après ce Roméo et Juliette où j'avais souffert sur ce plan là… Bonne utilisation des lumières aussi.Je pense qu'on y était le même soir, et là le public était du genre applaudisseur (et même des bravos par ci par là), OK, c'était justifié, mais c'est drôle de voir que parfois on applaudit, parfois non, cela dépendrait du public? Sinon, mon étude sociologique opéra vs iphone me permet de noter que certains ont vraiment du mal à décrocher de leur téléphone!!! M'enfin, on ne peut pas être au spectacle sans consulter ses messages ! (pendant les entractes, je précise)

  2. c'est assez comique en effet! J'étais dans les hauteurs et le parterre ressemblait par moment à une mer bleue d'écrans (du genre juste avant le lever \ »mon Dieu comment il s'arrête ce truc!\ ») heureusement, pas de sonneries intempestives en cours de route.et c'est vrai que les réactions du public surprennent parfois… le public de Tours est quand même assez globalement peu démonstratif, les \ »appplaudissements-debouts\ » sont rares, mais les rappels peuvent durer longtemps (comme vendredi)! A bientôt!

  3. Oui, assez peu démonstratif, mais ça vaut mieux que d'interrompre à tout bout de champ. C'est marrant comment parfois la mayonnaise de l'applaudissement prend, parfois non. Il m'arrive d’avoir envie, mais bon, par crainte je ne me lance pas…Je reste rarement aux rappels, c'est dommage, mais la route m'attend…Amelia est vraiment TB. Dans la dernière scène elle réussissait à couvrir l'orchestre et les choeurs (j'étais tout en haut, ça montait bien)(et de toute façon le ténor était mort, on ne pouvait l'entendre…)Trêve de plaisanteries, un bon opéra, que je ne connaissais pas, les fins de tableau étaient réussies, à trois, à cinq, et les choeurs, vraiment TB.Le prochain, Le barbier de Séville, et là, faut pas se rater, car je le connais quasiment par coeur pour l'avoir écouté maintes et maintes fois sur disque!!! Et une fois en français.

  4. et c'est aussi une reprise d'une mise en scène de Gilles Bouillon, je l'avais vue à l'époque, ou plutôt entendue car super mal placée (dernier rang de loges), je pense que je vais essayer d'y retourner … à condition d'avoir une place où je puisse avoir aussi l'image! Ah le charme des théâtres à l'italienne…!

  5. M'en parle pas, des théâtres à l'italienne!!! ^_^ Superbe, mais si on n'est pas en face, on ne voit que le tiers de la scène… Il faut aussi que la personne devant ne soit pas une ex basketteuse est allemande, ou ne passe pas son temps penchée en avant (comme ma voisine vendredi, et je pense que la personne derrière elle n'a vu que le quart de la scène)Ceci étant, avec l'excellente acoustique, et les sur titres, on ne rate pas tout…

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