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Villa Amalia Pascal Quignard

L’Italie, la musique, voici ce qui m’a fait choisir de lire ce roman, et sans doute aussi ce qui m’a fait l’apprécier.
Une musicalité se dégage du roman, une atmosphère particulière qui fait son charme, n’oublions pas que l’auteur, lauréat du prix Goncourt 2002 pour Les Ombres errantes, est également musicien, et fondateur, Festival d’opéra et de théâtre baroques de Versailles.
J’ai beaucoup aimé la première partie, comment l’héroïne organise sa fuite et se coupe d’avec son passé, puis l’installation dans la villa d’Italie, sur l’île d’Ischia,  l’éphémère havre de paix,  j’ai retrouvé des images, des lumières de mon beau voyage dans la baie de Naples.
Et puis j’ai un peu décroché, entre les changements de voix narratives, les nombreux personnages, les nombreux drames, avant d’être rattrapée par quelques sourires (le contenu des repas dans les parenthèses…) et des thèmes qui parlent, la solitude, la fuite…
L’envie aussi  d’écouter quelques unes des pièces musicales évoquées, on passe de Joseph Haydn, à Bach, ou à des compositeurs ou pianistes moins connus de moi, tels Jan Křtitel Tomášek, ou Magdalena von Kurzböck, ou encore la Medea de Georg Benda.

C’était le premier roman que je lisais de cet auteur dont j’avais pourtant tant entendu parlé, et maintenant j’ai envie de prolonger l’aventure avec peut-être Tous les matins du monde ou La Leçon de musique… des conseils?

Ce roman a été adapté en film, par Benoît Jacquot ,  en 2009, avec Isabelle Huppert : Ann et Jean-Hugues Anglade : Georges.

Villa Amalia

Un film que je regarderai bien à l’occasion, ne serait-ce que pour les paysages!

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